Trois questions à Richard Soparnot, Directeur général de l’ESC Clermont Business School

Richard Soparnot : "C’était une évidence pour nous qu’il fallait s’installer au Maroc"


Qu’est-ce qui a motivé votre décision de créer un campus en propre au Maroc, et précisément à Marrakech?
Cette décision est l’aboutissement d’une réflexion et d’un travail engagés depuis plus de deux ans. L’ESC Clermont Business School entretient depuis plus de 15 ans un partenariat privilégié avec le réseau des ENCG au Maroc. Nous accueillons à Clermont un nombre important d’étudiants des ENCG de Settat, de Casablanca, de Marrakech, d’El Jadida… Il y a une forte demande.

Malheureusement, on se voit obligé de refuser nombre de bons étudiants. L’idée d’un campus au Maroc est ainsi née, en réponse à cette demande grandissante. Le Maroc est un pays stable, fort d’une population majoritairement jeune. Donc, c’était une évidence pour nous qu’il fallait s’installer au Maroc avec un campus en propre. Nous avons mené nos investigations sur le choix de la ville d’implantation (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Fès…) sur la base d’un certain nombre de critères. Le résultat obtenu a ressorti Marrakech comme la ville la plus attractive.

Cela veut-il dire que vous ciblez uniquement les étudiants des ENCG?
Nous ciblons d’abord les étudiants du réseau des ENCG qui veulent profiter d’une expérience internationale mais qui n’ont pas tous ont les moyens de supporter les frais des études et d’expatriation. Cela étant dit, nous ciblons aussi des étudiants d’universités publiques ainsi que des étudiants d’Afrique subsaharienne, étant donné que le Maroc se positionne comme une plateforme éducative pour l’Afrique francophone. Il y a tout pour les séduire.

ESC Clermont business School est la première école française à proposer un programme Grande École qui délivre le même diplôme qu’à Clermont, avec un grade de master reconnu par l’Etat français et qui donne le droit à une équivalence par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique marocain. Ensuite, on est l’une des rarissimes écoles au Maroc à disposer des accréditions internationales les plus en vue. En plus, les enquêtes de la Conférence des grandes écoles mettent en évidence que 85% de nos étudiants trouvent un emploi 6 mois avant leur diplomation. Ce chiffre grimpe à 95% dans les trois mois suivant la diplomation.

Votre proposez une seule spécialisation en ingénierie financière pour le moment. Comptez-vous élargir votre offre prochainement?
A partir de septembre 2024, on ne proposera qu’un master en ingénierie financière et en innovation finance, étant donné que les étudiants marocains sont friands de ce type d’expertise. Mais dès septembre 2025, nous ajouterons deux autres spécialisations, la première est Sport Business, une spécialisation qu’on déploie à Clermont depuis 4 ans, et qui est en forte demande au Maroc au vu des échéances sportives internationales que le Maroc abritera à partir de cette année et jusqu’en 2030.

La seconde spécialisation, proposée uniquement sur le campus de Marrakech, est ‘’Management hôtelier et des entreprises touristiques’’. Mon objectif est d’attirer des étudiants de 15 autres nationalités au campus de Marrakech dans les 4 ans à venir. Aussi, nous projetons de lancer une offre de certificats de formation et notre programme MBA-Executive Master en Management.

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