Pour une offre de formation en adéquation avec le marché du travail


L’amélioration de l’offre de formation professionnelle est identifiée comme l’un des facteurs clés du nouveau modèle de développement

On ne finit pas d’apprendre. Certes, à condition d’aller vite et d’intégrer la diversité de compétences dans les métiers de demain. Si ce constat s’impose au système de l’enseignement de type général, il s’impose davantage au système de formation professionnelle, tant publique que privée. C’est ce qui ressort , en substance, du séminaire, organisé par la Fédération de l’Enseignement Professionnel privé, sur le thème «La contribution du secteur privé de la formation professionnelle dans la mise en oeuvre conjointe de la feuille de route du dispositif national de la formation professionnelle, et du nouveau modèle de développement», le lundi 17 Juillet 2023, à Casablanca, en présence de Chakib Alj, Président de la CGEM, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences.

Plan de relance
Ce séminaire national a pu réunir les acteurs clés du secteur afin de favoriser les échanges, les débats, et les réflexions visant à améliorer l’offre de formation professionnelle privée, à anticiper les besoins en compétences et à garantir la qualité du système de formation professionnelle dans le contexte du nouveau modèle de développement du Maroc. C’est dans cet esprit que la CGEM, par la voix de son président, n’a pas manqué de plaider pour un plan de relance public-privé, pour booster le secteur. Or, si le secteur privé à la formation professionnelle ne contribue que de 20% au système de formation professionnelle national, il ne sera pas en mesure de remplir son rôle escompté.

Il est plus que jamais appelé à augmenter sa contribution, selon les dires de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences , qui intervenait lors de ce séminaire. Intervention qui n’a pas manqué de susciter la réaction du président de la Fédération marocaine de l’enseignement professionnel privé (FMEP), Abdelilah Benhilal, qui a déclaré que « les opérateurs privés ambitionnent de porter à 30% leur participation à la formation professionnelle.

La formation professionnelle constitue plus que jamais un enjeu majeur pour répondre de manière concrète aux besoins en compétences du tissu économique marocain. Selon les données issues du diagnostic établi par le Nouveau Modèle de Développement, les jeunes sont au coeur des préoccupations visant à améliorer la qualité du système éducatif et de la formation, en particulier de la formation professionnelle. En conséquence, l’amélioration de l’offre de formation professionnelle est identifiée comme l’un des facteurs clés du modèle de développement, contribuant à orienter, former et développer les compétences nécessaires au développement des différents secteurs socio-économiques.

À ce jour, la mobilisation des acteurs du secteur de la formation professionnelle privée s’est traduite par une forte implication dans les différents chantiers de restructuration mis en place, tels que la gouvernance du secteur, le dispositif réglementaire, la valorisation et la diversification des filières de formation professionnelle, ainsi que les modes de formation et d’apprentissage.

Articles similaires