Depuis sa signature le 16 février dernier, l’accord social entre le Syndicat national pour la presse marocaine (SNPM) et l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME), portant sur une augmentation des salaires des journalistes et des professionnels de la presse, ne cesse de susciter des remous dans la profession. Pour lever tout équivoque sur cet accord et mieux le présenter à l’opinion publique, les deux organisations signataires ont organisé, lundi 27 février 2023, une conférence de presse, qui s’est déroulée dans un grand palace à Casablanca.
Évoquant un accord historique qui intervient dans un contexte de crise profonde dans le secteur de la presse, le président de l’ANME, Driss Chahtane, parle d’une convention historique qui va permettre d'améliorer les conditions matérielles des journalistes et ainsi renforcer leur rôle dans la société marocaine. Même son de cloche chez le président du SNPM, Abdellah El Bakkali, qui explique que le Maroc a besoin d’entreprises médiatiques fortes et structurées. Pour le responsable syndical, ces entreprises doivent respecter les clauses de cet accord de partenariat, ainsi que la convention collective pour améliorer la situation financière des journalistes et des professionnels de la presse et rendre ce secteur plus attractif.
Pour rappel, la convention sociale signée dans les locaux du ministère de la jeunesse, la culture et la communication, prévoit une revalorisation de 2.000 dirhams sur deux tranches des salaires des journalistes et de 1.000 dirhams des salaires des autres professionnels du secteur de la presse.
Cette augmentation entre en vigueur à partir du 1er mars sous forme de primes, avant de paraître officiellement sur les bulletins de paie à partir du mois de mai 2023.
