Il s'agit des premiers bombardements contre les Houthis depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 9 octobre 2023. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené, dans la nuit de jeudi à vendredi 12 janvier, 73 frappes, causant la morts de de 5 personnes et 6 blessés dans les rangs houthis.

Les rebelles yéménites bloquent depuis des semaines le trafic maritime international en mer Rouge, en «solidarité» avec les Palestiniens, et ont menacé, vendredi 12 janvier, qu'ils continueraient à attaquer des navires en direction d'Israël. Le mouvement palestinien Hamas a avertit qu'il y aura des «répercussions régionales» à la suite de ces frappes.

Les avions des armées de l’air américaines et britanniques sont entrés en action dans la nuit de jeudi à vendredi, aux environs de 12h30, pour frapper des cibles liées aux rebelles houthis au Yémen, ont assuré quatre responsables américains. De fortes explosions ont notamment été rapportées dans le port d’Hodeïda et à Sanaa, la capitale.

Joe Biden a confirmé que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient «mené avec succès des frappes contre un certain nombre de cibles au Yémen, utilisées par les rebelles houthis pour mettre en danger la liberté de navigation» en mer Rouge.

De son côté, Yahya Saree, porte parole des forces armées yéménites, a assuré que "ces agressions ne resteront pas sans réponse". « L'ennemi américano-britannique (...) a mené 73 raids, ciblant la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeida, Taïz, Hajjah et Saada. Ces raids ont entraîné la mort de cinq martyrs et blessé six autres membres de nos forces armées », a-t-il annoncé sur X (ex-Twitter).