Le nouveau président américain Donald Trump s'installe

Driss Ennahdi El Idrissi

Nous voilà donc avec le  Président Trump. Et du  nouveau aux Etats Unis  d’Amérique? Absolument  pas: leurs westerns et  autres intrigues cinématographiques,  nous ont appris à les connaitre. En  effet, leur héros ne se sent jamais battu,  il ne cède jamais, il ne meurt jamais  dans son lit ! Avec le Président Trump,  nous y sommes!

Et donc le Président Trump est un pur  américain, et s’y ajoute une chose: lui,  il vit totalement son film. Et ce film est  tellement extraordinaire qu’il a su persuader  les «Latinos» qu’ils dénigrent,  de voter pour lui: ces nouveaux «made  in USA» ne veulent pas, à leurs côtés,  de leurs cousins, immigrés clandestins.  Son film est aussi une belle intrigue qui  réunit, selon vos inclinations, du bon,  du méchant et du brute: il est l’ami  du Président Poutine et de la Russie;  il se pose des questions sur la Chine  et sa dictature commerciale; il veut  revenir à la diabolisation de l’Iran et  des autres, réunis; il est prêt à penser  l’Islam comme le concevaient Alvare et  Euloge au 9ème siècle, déjà…

Il est, donc, dans sa logique: remettre  tout en question -commerce, relations  politiques-, revoir les développements  voire les acquis de sa société, cette  société qui manifeste… vaste programme.

Dans ce cadre, le Président Trump ne  se fait pas d’illusion sur son époque et  ses relations internationales. Il n’est  pas dans l’utopie sclérosée, ni aussi  dans un réalisme béat. Homme d’affaires,  il est hors de toute philosophie ambiante: ses pieds sont bien ancrés  dans sa terre: l’Amérique en premier,  l’Amérique d’abord, l’Amérique avant  tout…, dit-il.

Mais, sur le plan des relations internationales,  a-t-il raison? A-t-il tort?  Pour nous et rien que nous: ces questions  ne se posent même pas: d’abord  ce ne sont pas nos problèmes; ensuite,  en tant que vieux pays, vieil Etat, nous  avons de toujours, sans le crier partout,  chuchotant plutôt, prôné l’idée  du «Maroc d’abord», «Maroc avant  tout», avec d’autres moyens, d’autres  méthodes, d’autres styles, mais aussi…  sans oublier ses tout proches -nous ne  construirons pas de mur, notamment-!  Si on extrapole cette accointance –  disons, doctrinale-, l’on peut arguer  que l’avènement du Président Trump  est une réelle chance pour le Maroc.  Une chance pour changer, comprendre,  agir, surprendre.

Il est clair que l’intégrité de notre  pays sera le vecteur de nos relations  avec, en premier, le Président Trump,  qui les engagera, et avec, ensuite, sa nouvelle administration républicaine,  qui les exécutera. Il est possible de se  réjouir de ce renouveau, car l’administration  démocrate a tout fait pour éviter  de nous accorder une élémentaire  écoute, et la période du Président Obama  fut la pire, pour nos droits, malgré  les inclinations, supposées ou réelles,  de Madame Clinton, soumises aux exigences  de la politique locale.

A travers des lectures, il est possible  d’indiquer, qu’à certaines dates, au  département d’Etat, nous n’avons  pas eu un traitement équitable: nous  entendre fut totalement impossible et  la période du secrétaire d’Etat Kerry fut  des plus insupportables pour une réelle  justice imposant une équidistance avec  les pays impliqués, totalement impliqués  doit-on dire.

Le pire fut atteint quand ces positions  individuelles démocrates ont fait  dépasser aux Nations-Unies une saine  neutralité, avec des développements  intolérables, voire des postures totalement  hostiles, en contradiction avec  leur Charte.

De ce fait, nos espoirs sont clairs:  notre confiance dans la nouvelle présidence  américaine est totale pour que  notre voix soit entendue simplement et  sérieusement, et afin que notre intégrité  territoriale soit respectée, par le  Droit, avec le Droit.

Nous sommes donc en plein dans cette  vision prônée par le Président Trump.  Nous devons en avoir la primeur; et son  film…, nous voulons aussi le vivre, le  plus longtemps possible !!!

Par Driss Ennahdi El Idrissi

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