La présidente de Harvard démissionne après des accusations de plagiat et d'antisémitisme


Claudine Gay, ex-présidente de l'université d'Harvard


La présidente de la prestigieuse université américaine Harvard, Claudine Gay, a annoncé sa démission, mardi 2 janvier 2024, à la suite d'accusations liées à l'antisémitisme sur le campus et d'accusations de plagiat.

"C'est le cœur lourd mais avec un profond amour pour Harvard que je vous écris pour vous annoncer que je vais quitter mon poste de présidente", a écrit Mme Gay dans une lettre publiée sur le site de l'université.

Claudine Gay était sous pression depuis une audition tendue au Congrès américain, début décembre. A la question d'une élue républicaine : "appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non ?" "cela peut, en fonction du contexte, si c'est dirigé contre une personne", avait répondu l'ex présidente.

Mi-décembre, la direction d'Harvard avait maintenu sa confiance dans sa présidente. Dans une lettre, près de 700 professeurs s'étaient opposés aux appels à la démission de la dirigeante, appelant l'université à ne pas céder "aux pressions politiques".

Elle est la deuxième présidente de l'Ivy League - qui rassemble huit universités très prestigieuses - à démissionner. En décembre, Elizabeth Magill, la présidente d'UPenn (Philadelphie), également critiquée pour ses propos lors de cette même audition, avait remis sa démission.

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