Le mouvement «Boycott Fès Parkings », né sur le réseau social Facebook, prend de plus en plus d’ampleur. Né de manière spontanée par des militants associatifs et politiques, le mouvement compte mettre les bouchées doubles pour faire entendre sa voix et pousser le maire de Fès, Driss El Azami, à abandonner la solution Fès Parkings. Une solution qui rappelons le, présente plusieurs lacunes, notamment d’ordre légal.

Actuellement, les préparatifs vont bon train pour former l’association «citoyenneté responsable Fès», dans le but de mieux s’organiser et structurer les revendications. Les militants ont envoyé, par ailleurs, plusieurs correspondances et lettres aux groupes parlementaires, syndicats, secrétaires généraux des partis politiques, ainsi que les secrétaires nationaux des organisations de jeunesse politiques.

«Nous allons également contacter les présidents des associations de la société civile au niveau national et on va également approcher les ministres et les conseils régionaux et nationaux pour expliquer notre situation et transmettre notre voix», nous déclare Oussama Oufrid, l’un des initiateurs de ce mouvement de protestation.

Une pétition est également en préparation. Elle sera adressée au Conseil municipal et au Conseil régional de Fès-Meknès. L’objectif est d’inclure la question du boycott des parkings dans le cadre des prochaines sessions des deux Conseils. Le wali de la région Fès-Meknès sera également approché par le mouvement. «Nous nous préparons à envoyer d’autres plaintes et pétitions à la totalité des responsables nationaux concernés», nous confie Oufrid.

Par ailleurs, et pour une meilleure communication et sensibilisation autour de leur cause, des capsules vidéo seront publiées incessamment sur le groupe Facebook, dans lesquelles les jeunes militants expliqueront toutes les raisons et coulisses de cette affaire, qui n’est pas prête à s’estomper de sitôt.

«Les coordinateurs travailleront, chacun selon sa spécialité et son domaine de compétence, pour publier sur le groupe des vidéos qui expliquent comment le groupe a été mis en place, les raisons de sa création, ses premières discussions fondatrices, les différentes formes de militantisme que nous voulons mener, ainsi que les revendications du mouvement», détaille Oufrid.