Parlement : Le MP renonce à la présidence de la commission de la justice


Dans un long communiqué daté du lundi 22 avril et faisant suite à la réunion tenue jusque tard dans la soirée du jour même, entre les chefs des groupes parlementaires à la première chambre, le bureau politique du Mouvement populaire, dont Mohamed Ouzzine, secrétaire général du parti, a assisté à ladite réunion, annonce avoir renoncé à sa décision de présenter un candidat à la présidence de la commission de la justice et de la législation à la chambre.

La direction du parti souligne que la réunion tenue dans les bureaux du groupe haraki au parlement et suite au contact et intermédiation du président du parlement, Rachid Talbi Alami, a été l’occasion encore une fois pour le MP de montrer que son action s’inscrit dans un but précis, à savoir servir le pays, consolider la démocratie et être au dessus de la logique des postes et de la rente. Le MP met en avant le fait que SM le Roi a toujours appelé les partis politiques à faire preuve d’un sens élevé de la responsabilité pour l’intérêt du pays.  « Nous avons décidé de laisser la présidence de la commission au député proposé par l’USFP, non pas suivant une quelconque logique arithmétique, mais plutôt par conviction pour pouvoir débloquer la situation et permettre à l’opposition de jouer pleinement son rôle», explique mardi matin Driss Sentissi, président du groupe haraki et membre du bureau politique du parti. Il ajoute que son parti donne encore l’exemple de sa volonté d’aller de l’avant et préside la commission des infrastructures et des mines dans un esprit empreint de consensus, tel que l’a souligné M. Ouzzine lors de la réunion du lundi.

Rappelons que l’ouverture de la session parlementaire du printemps, coincidant avec le début de la deuxième moitié de la législature est le moment de l’élection des instances du parlement, bureau et présidents des commissions. Celle de la justice et de la législation est de par la constitution doit échoir à un élu de l’opposition. Une manière d’assurer un équilibre entre majorité et opposition. L’USFP voulait la présidence de cette commission et le MP avait lui aussi demandé à l’avoir. D’où un blocage qui n’a trouvé son issue que lundi dans la soirée.

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