Aboulghali lors du meeting du PAM à Ben Guerir: "Le parti a créé un choc dans le paysage politique"


Lors d’un meeting ce samedi 9 mars 2024, tenu par le secrétariat provincial du PAM à Ben Guerir, relevant du la région Marrakech Safi, Salaeddine Aboulghali, membre de la direction collégiale du parti a prononcé un discours devant des centaines de partisans. « En mon nom et au nom de Mme Fatima Zahra Mansouri et M. Mohamed Bensaid, en tant que direction collégiale du parti, je tiens à vous remercier vous les militants du PAM à Rhmana et sa région pour l’effort que vous avez fourni permettant la réussite du 5ème congrès du parti. Lequel congrès a eu l’effet d’un choc sur le paysage politique national. Aussi bien par la qualité des débats qui l’ont marqué que par la nouvelle vision du parti basée sur la participation de tous pour un plan d’action efficace. L’effet de choc aussi par la mise en place d’une direction collégiale de trois personnes. Le point commun entre nous trois est d’être les enfants du PAM.  Ma présence parmi vous aujourd’hui se veut la traduction de notre volonté d’être à votre écoute, de partager avec vous nos idées et écouter vos propositions pour que le parti soit davantage plus fort au service du pays et des citoyens. Notre volonté est de pouvoir ensemble construire le parti. Cela passe par le respect des valeurs morales et d’éthique », a-t-il lancé d’emblée.

 

Concernant le débat actuel au tour de la réforme de la Moudawana, M. Aboulghali a relevé que le parti se veut moderniste tout en restant attaché à la religion musulmane mais pas de manière rétrograde comme le fait depuis quelques semaines une formation politique (PJD, sans le nommer). « Le PAM est pour le respect des préceptes de l’Islam » mais agit aussi pour l’évolution de la société, de la femme surtout que ce meeting se tient moins de 24 heures après la célébration de la journée internationale des droits des femmes. « En défendant l’interdiction du mariage des mineures, nous ne sommes pas en contradiction avec la religion. La femme aujourd’hui travaille, poursuit ses études, on ne peut pas la forcer à un mariage en-deçà de 18 ans.  Nous défendons aussi le droit des enfants nés hors mariage contrairement à cette formation politique aux idées passéistes considérant ces enfants comme inexistants et ne devant bénéficier d’aucun droit… »

Le débat actuel sur la réforme de la Moudawana doit être constructif pour le bien de l’émancipation de la société, femme et enfant compris.

Le meeting de Rhmana ce samedi a pour objectif d’ouvrir le d ébat sur la doctrine du parti mise à jour lors du 5è congrès, tenu à Bouznika les ;;;

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