Youssef Cheikhi, nouveau président du GAM

Un prince de la com

Jeune, ambitieux, intelligent, discret et surtout perspicace... A 37 ans, Youssef Cheikhi a été fraichement porté par ses pairs à la tête du groupement des annonceurs du Maroc (GAM) pour un mandat de trois ans, un club qui fédère des annonceurs, autant privés que publics, dont il est membre en sa qualité de directeur communication de l’OFPPT (Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail). On lui témoigne sa contribution proactive aux échanges et aux débats ainsi qu’au brainstorming qui génère les idées novatrices dans les métiers représentés au sein du GAM: marketing, communication, publicité, digital, médias et formation. Il a d’ailleurs prêté main forte pour que le succès croissant des deux dernières éditions de African Digital Summit, ce fameux rendez-vous annuel qui met à l’honneur l’innovation et la digitalisation dans le continent africain, soit une réalité. Avec promptitude et abnégation, il ne manque pas de répondre aux sollicitations de ses confrères avec lesquels il partage la passion pour le marketing, la communication, le digital et les médias.

Une vision claire
Autant de qualifications et d’aptitudes, entre autres, dont seuls ceux qui l’ont élu, à une unanimité qui se passe de tout commentaire, le 4 avril 2019, nouveau président du GAM, mesurent la vraie qualité. Lucide, serein et raisonnable, Youssef Cheikhi garde pourtant la tête sur les épaules. Il sait pertinemment que quand bien même elle est volontaire, sa nouvelle mission est loin d’être évidente. S’il a su jusque-là fédérer avec brio autour de lui et autour d’objectifs clairs et précis des compétences pour monter pièce par pièce une direction communication au sein de deux grands offices que sont l’ANAPEC et l’OFPPT, en contribuant grandement à façonner une nouvelle image qui a essuyé toutes les fausses perceptions et les stéréotypes répandus, il a l’ambition et l’obligation de faire évoluer, au sein du Groupement des annonceurs (GAM), la profession et ses acteurs vers davantage d’innovation et de professionnalisme. Sa vision est claire: faire du GAM un espace élargi d’échanges et de partage des idées, des success stories et des innovations en vue de promouvoir et de développer la pratique des métiers du marketing, de la communication, de la digitalisation et des médias et encourager une publicité encore plus respective du public.

«Nous oeuvrons aujourd’hui à capitaliser sur l’excellent travail réalisé par mon ami Mounir Jazouli et l’équipe sortante et à déployer, entre autres, les projets suivants: Contribuer à la mise en place d’un système d’autorégulation de la publicité, encourager davantage d’entreprises publiques à y adhérer, mener à bien le projet GAM Académie en partenariat avec les acteurs en faveur des métiers représentés, mener à bien le projet African Digital TV, en cours de déploiement, dédié à la profession pour lui permettre de s’exprimer et de suivre l’actualité du secteur et faire de la 5ème édition de African Digital Summit un succès éclatant, un sommet qui a été primé par la Fédération Mondiale des Annonceurs (WFA)», confie-t-il.

Un autre axe stratégique, non négligeable, consiste à travailler avec les partenaires (Siaumed, Sirad et OJD) à améliorer les systèmes de mesures d’audience dans l’intérêt de l’écosystème et dans le but de mieux cibler la publicité.

Une réfexion collégiale
Et comme il fait sienne la devise du GAM «Evoluer ensemble», Youssef Cheikhi est convaincu que la meilleure manière de faire adhérer tout le monde à une nouvelle stratégie et une manière de faire différente est de les faire participer dans la prise de décision. Ainsi, il organise le week-end des 4 et 5 mai 2019 à Casablanca, un work-shops dans le dessein d’engager une réflexion collégiale sur les contours et les linéaments de la vision du GAM dans trois ans, de ce que sera le nouveau visage du Groupement des annonceurs à l’ère du tout-digital et des transformations que subit le monde des médias et de la publicité en particulier. Des compétences managerielles qu’il a acquises en occupant différents postes de responsabilité dans le domaine de la communication au sein d’entreprises privées avant même d’embarquer dans le public et qu’il active au bon moment pour que le changement soit accepté, voire adopté, par la grande majorité, pour ne pas dire la majorité écrasante. Un challenge qui se greffe à d’autres que le nouveau président du GAM, docteur en communication de l’université Ibn Tofail, à Kénitra, et acteur associatif fort engagé, marié et père d’un enfant, relève avec assurance.

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