Yacout Lemseffer, fondatrice de Private Closet

L’ENTREPRISE QUI FACILITE L’ACCÈS AU LUXE

Juriste de formation, Yacout Lemseffer, âgée de 28 ans, apporte une nouvelle expérience au Maroc. Loin de ses études de droit, la jeune juriste-entrepreneure se lance dans le monde de la mode et du shopping à travers le lancement de sa société Private Closet, qui songe à faciliter l’accès au luxe pour les Marocains.

Une première au Maroc. Private Closet est une société spécialisée dans l’accompagnement en shopping, elle propose des ventes exclusives avec des réductions qui peuvent aller jusqu’à moins 60%. Sacs de luxe, horlogerie, ameublement… À travers son concept, Yacout Lemseffer veut proposer le luxe à prix cassés.

“En premier, le but de mon site est de permettre aux Marocains d’acheter moins cher. En second, Private Closet permettra aux marques de se libérer et de profiter de leurs stocks. Au lieu de brûler ou de renvoyer à l’étranger les articles non vendus, notre société les récupère et les propose à la vente pour une population au pouvoir d’achat limité”, nous explique Yacout Lemseffer, ajoutant que les articles proposés sur son site sont un mélange entre les anciennes et les nouvelles collections des marques concernées.

Juriste ou entrepreneure?
Lancé il y a à peine un mois, le site a déjà enregistré un succès important par le biais de sa première vente. Private Closet se concentrera pour l’instant sur les marques déjà implantées au Maroc, avec l’idée d’élargir son réseau de vente dès l’ouverture des frontières.

“Je suis juriste-entrepreneure”, déclare la fondatrice de Private Closet. La création de son site est un défi que la jeune Yacout s’est lancé en s’appuyant sur ses études en droit. Allant de la création de l’entreprise jusqu’à la rédaction des contrats, les acquis juridiques de Yacout Lemseffer l’ont beaucoup aidée dans l’accomplissement de son processus.

“Grâce à mes études, je n’ai pas eu besoin de faire appel aux autres personnes pour tout ce qui est juridique. J’ai rempli ce rôle moi-même, à travers la rédaction de contrats destinés aux marques afin de récupérer leur stock. Il est clair que le côté juridique se trouve partout, et il encore primordial dans les relations commerciales. Les deux domaines que j’ai choisis se complètent, et j’en suis très satisfaite”, souligne Yacout.

De plus en plus, plusieurs jeunes choisissent de s’adonner à des activités qui s’éloignent un peu de leur formation. Cette envie d’embrasser d’autres domaines est souvent motivée par la politique mise en place au Maroc, afin d’appuyer les startups et porteurs de projet. Quoi de mieux que d’être son propre patron? De son côté, Yacout, comme la plupart des jeunes startupers, ne renonce pas à sa carrière de juriste, construite par le biais de longues études. Joindre l’utile à l’agréable, il s’agit pour elle de faire ce qu’elle aime en profitant du savoir acquis à travers sa formation en droit.

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