UNE VOIE QUI NOUS SOIT PROPRE

RÉFLEXION SUR LE NOUVEAU MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT

Partant d’une approche collaborative et territoriale, la réflexion d’Al Mountada n’a d’autre but que de produire et de diffuser des idées, des analyses et des propositions alternatives.

Partant du discours royal devant les parlementaires du 13 octobre 2017, Al Mountada, think tank indépendant, fort de ses cadres et dirigeants issus des secteurs public, privé et associatif et de ses 310 participants aux cercles de travail dans 16 provinces du Royaume, s’est mis au travail pour élaborer une réflexion nationale sur le nouveau modèle de développement. Tout ce beau monde s’y est mis en proposant, plus qu’une liste de propositions mais une nouvelle manière de voir, d’analyser, de faire.

«Bien que le progrès et les avancées réalisés depuis 20 ans soient énormes et doivent être défendus, de nombreux défis demeurent», nous disent les contributeurs à cette réflexion. Ces défis, qui ne sont pas propres qu’au Maroc, sont le chômage, la pauvreté et les carences des services publics. Le tout dans un contexte politique en crise et de lassitude des citoyens non seulement vis-à-vis des institutions, mais aussi de la représentation politique et syndicale. C’est dans cet esprit que les différents cercles de travail organisés par Al Mountada dans les différentes provinces du Royaume «n’ont fait que corroborer la conviction que nous avons de l’urgence d’accorder une vie décente à l’ensemble des citoyens marocains comme un préalable inéluctable à la construction d’un modèle de développement qui a comme soubassement un grand rêve marocain».

Les cercles de travail d’Al Mountada sont partis de la priorité des priorités: et qui n’est autre que «le combat pour le respect des droits fondamentaux des citoyens et la protection de leurs aspirations à une vie digne». En effet, disent-ils, «nous cherchons désormais non pas un modèle de croissance où la création de richesse n’est pas forcément centrée sur le citoyen mais un modèle de développement qui par définition garantit un mouvement vers le haut de l’ensemble des composantes de la société. Celles-ci ont besoin d’être à l’abri de l’arbitraire et de l’injustice en bénéficiant de l’égalité des chances et de la mobilité sociale».

L’architecture de cette vision commune et de ce projet de société partagé a pour base un contrat social au service du citoyen. Le tout dans le cadre d’une bonne gestion de la chose publique, une économie de l’offre et de souveraineté économique. Sans oublier le développement des territoires. Tout un programme que les cercles de travail d’Al Mountada ont accompagné d’une série de recommandations concernant à la fois le recentrage de la société sur ses priorités, sur le bien-être des citoyens et la protection sociale, une réforme des finances publiques et de l’Administration, un écosystème de l’enfant et un système éducatif en phase avec les enjeux de la société, qu’une réussite de la régionalisation et de la déconcentration administrative et une nouvelle vision de la politique industrielle et une ouverture raisonnée et souveraine.

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