Des militants écologistes ont vandalisé ce mardi 6 août, la façade d’une luxueuse maison de la star de football Lionel Messi sur l’île espagnole d’Ibiza, dans une action dénonçant "la responsabilité des riches" dans la crise climatique.
Le collectif "Futuro Vegetal" auquel appartiennent ces militants écologistes assure avoir voulu attirer l'attention sur "la responsabilité des riches dans la crise climatique" en visant la villa "illégale" de Messi, en citant un récent rapport d'Oxfam assurant que les 1% les plus riches de la planète émettent autant de gaz à effet de serre que les deux tiers les plus pauvres de la population.
Selon les médias espagnols, Lionel Messi n'a pas encore obtenu le certificat d'habitabilité pour cette propriété en raison de chambres construites sans permis.
Futuro Vegetal est connu pour ses actions spectaculaires en Espagne et est lié à d'autres groupes similaires à l'international. En mai dernier, deux de ses militants ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour avoir endommagé une station-service en France, près de la frontière espagnole, en septembre 2023. En janvier, les autorités espagnoles avaient arrêté 22 membres du collectif, dont trois dirigeants, suite à diverses actions, y compris l'incident au musée du Prado où des militants se sont collé la main sur une œuvre de Goya.