Vahid Halilhodzic, un manager contesté...

S’il venait à quitter son poste de sélectionneur, Vahid connaitrait son troisième limogeage à la veille d’un mondial. Il avait déjà vécu pareille mésaventure en mars 2010 avec la Côte d’Ivoire à trois mois du mondial sud-africain, après l’élimination des « Eléphants » en quart de finale de la CAN de la même année. En 2018, rebelote. Le grobe-trotter est remercié par la Fédération japonaise de football, à deux mois du mondial russe.

Elle estimait qu’il n’était plus en mesure de diriger les « Samourai Bleus » en raison d’une « confiance et communication ébranlées » avec les joueurs. Son dernier souvenir en coupe du monde remonte à 2014, lors de l’élimination de l’Algérie par l’Allemagne, futur champion, en quart de finale (2-1) lors des prolongations. Une sélection qu’il quitta de son propre gré après la fin de son contrat.

« On verra. Beaucoup de choses bizarres se sont déjà souvent produites dans ma vie (…) Si quelqu’un pense différemment, c’est son affaire. S’ils ne sont pas satisfaits de moi, ce n’est pas la première fois qu’on se sépare », répondait- il, lors de l’entretien avec la chaîne croate Nova TV.

Globe-trotter très intransigeant, coach Vahid, du haut de ses 70 ans, souvent taxé d’arrogant, peine à faire l’unanimité là où il passe. Ses relations avec les joueurs sont souvent décriées.

Outre les sélections nationales, il a eu par le passé des frictions avec des joueurs-cadres lors de son passage entre 2003 et 2005 au Paris Saint Germain, anticipant le départ de plusieurs cadres dont Fabrice Fiorèse qui avait rejoint l’Olympique de Marseille, après avoir fustigé son autoritarisme.

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