Un rendez-vous cinématographique qui gagne en stature

Sarim Fassi Fihri, directeur du CCM en pleine conférence. Sarim Fassi Fihri, directeur du CCM en pleine conférence.

Organisé par le Centre  Cinématographique  Marocain (CCM), en collaboration  avec les chambres  professionnelles cinématographiques,  cette 16ème édition a  donné à voir 15 longs métrages  et 15 courts qui étaient en lice  pour la compétition officielle.  Des films qui ont concouru  pour l’obtention du Grand Prix,  finalement raflé par “La Nuit  entr’ouverte”, de la réalisatrice  maroco-irakienne Tala Hadid;  du Prix de la réalisation, revenu  à “L’orchestre des aveugles”,  de Mohamed Mouftakir.

Les gagnants sont...
L’édition 2015 a également  vu la consécration des films  “Dallas”, de Mohamed Ali Mejboud,  parti avec deux prix:  celui du premier rôle féminin,  remporté par Amal Al Atrach,  et celui 1er rôle masculin, remporté  par Aziz Dadass. “Karyan  Bollywood”, de Yassine Fennane  a, quant à lui, reçu le  prix de la première oeuvre et  celui du 2ème rôle masculin,  remporté par Adil Aba Tourab.  Le film “La moitié du ciel”, de  Abelkader Lagtaâ n’est pas  rentré bredouille non plus. Il s’est vu décerner le Prix du  scénario alors que le Prix du  son est revenu à “Chaïbia” de  Youssef Britel. Plus chanceux,  le film “Aida”, de Driss Mrini,  a réussi à convaincre le jury de  lui décerner trois prix: le Prix  du 2ème rôle féminin pour l’actrice  Houda Rihani, le Prix de  l’image et le Prix du montage.

Mohamed Moftakir, recevant le trophée des mains de Salim Cheikh, directeur général de 2M. Mohamed Moftakir, recevant le trophée des mains de Salim Cheikh, directeur général de 2M.

La touche Fassi Fihri
De l’avis des membres du jury  de cette 16ème édition et des  critiques de cinéma, la qualité  des films sélectionnés laissait  à désirer. En effet, si la production  cinématographique  a gagné en quantité ces dernières  années, les films réalisés  ne sont pas toujours de bonne  facture.
Et dire qu’en cette première  édition organisée sous les auspices  du nouveau directeur du  CCM, Sarim Fassi Fihri, seuls  des films sélectionnés ont été  en compétition alors que les  années précédentes, tous les  films produits l’année d’avant  avaient le droit de passer en  compétition. La touche Sarim  Fassi Fihri n’a pas manqué de  faciliter la tâche au jury.  En fait, le premier homme du  CCM avait auparavant ordonné  la constitution d’une commission  qui a trié sur le volet les  22 longs métrages soumis à  son attention, pour n’en garder,  au final, que 15. Ceux qui  n’étaient pas conformes aux  critères d’éligibilité sont ainsi  passés à la trappe.
Une sage décision qui a permis  de relever d’un cran le niveau  de la compétition

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