Contributions de l'UE et des États-Unis au fonds spécial pour la gestion de la pandémie de COVID-19

UN SOUTIEN PRÉCIEUX POUR LE MAROC

Le Royaume se réjouit de l’appui de l’UE et des USA et apprécie, à leur juste valeur, ces gestes de solidarité.

Touchée en plein coeur par le coronavirus au point d’avoir supplanté ces dernières semaines la Chine comme nouvel “épicentre” de la pandémie de Covid-1 d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Europe n’oublie pas le Maroc. Le 27 mars 2020, l’Union européenne (UE) a annoncé qu’elle contribue à hauteur de 450 millions d’euros dont 150 à titre immédiat, au fonds spécial de gestion de la pandémie, créé le 16 mars sur instructions royales.

Il s’agira en fait de réallouer des fonds d’ores et déjà destinés au Maroc dans le cadre du partenariat de voisinage 2018-2021, à s’en référer au communiqué conjoint du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et du commissaire européen à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, Olivér Várhelyi, publié à la suite des entretiens téléphoniques entre les deux responsables. Régaissant à cette annonce, dans une déclaration relayée par l’agence Maghreb arabe presse (MAP), M. Bourita affirme que “le Maroc se réjouit de la confiance de l’Union européenne et apprécie, à sa juste valeur, ce geste de solidarité”.

Plan d’urgence
Le ministre aurait certainement pu en dire également autant des 6,6 millions de dirhams mobilisés la veille par les États-Unis via l’OMS, en puisant dans le fonds de réserve d’urgence pour les maladies infectieuses contagieuses de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Un don qui a pour objectif de “soutenir les efforts visant à atténuer la propagation du Covid-19 au Maroc”, selon le communiqué publié à cette occasion par l’Ambassade de Washington à Rabat.

Si cette somme reste modeste en comparaison avec celle apportée par l’UE, il n’en reste pas moins qu’elle permettra d’aider le Royaume, au même titre que d’autres pays ayant également reçu un appui similaire, “à préparer leurs laboratoires pour réaliser des tests à grande échelle du Covid-19, mettre en oeuvre un plan d’urgence de santé publique pour les points d’entrée, activer la recherche des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements pour les virus de type grippal, former et équiper des équipes d’intervention rapide, enquêter sur les cas et rechercher les contacts des personnes infectées, et adapter les matériels de formation sur le Covid-19 au profit des agents de santé”.

Ces soutiens financiers tombent à point nommé puisqu’ils renforcent la capacité du gouvernement à faire face, sur les plans sanitaire, économique et social, à cette épidémie dont la propagation au Maroc demeure, somme toute, maîtrisée.

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