Les propositions des transporteurs touristiques pour sortir du Marasme

UN SECTEUR À L’ARRÊT

Les transporteurs touristiques ont envoyé une correspondance au Comité de veille économique pour l’alerter de la situation de crise qui les étrangle en cette période exceptionnelle. Plusieurs mesures ont été proposées, notamment sur le volet des reports des échéances, l’indemnité forfaitaire mensuelle et les impôts.

Les professionnels du transport touristique saisissent encore une fois le Comité de veille économique (CVE) concernant la situation de crise qu’ils traversent à cause du Covid-19. Dans une correspondance envoyée, le 23 mars 2021, à Mohamed Benchaâboun, président du CVE et ministre de l’Economie et des Finances, la Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT) a exprimé sa volonté d’ouverture d’un dialogue «dans le but d’étudier les contraintes du secteur afin de trouver des issues lui permettant de sortir de ce marasme et mettre fin aux tensions qui règnent entre les différentes parties».

La correspondance a été également envoyée au Chef du gouvernement, au wali de Bank Al-Maghrib et aux ministres du Tourisme, de l’Equipement et des Finances. La FNTT a proposé plusieurs mesures visant à sauver les milliers d’emplois du secteur et à alléger les contraintes des transporteurs touristiques. Il s’agira, tout d’abord, de mettre en place un nouveau mécanisme de report des échéances de crédit, avec un taux unique et solidaire garanti par la Caisse centrale de garantie (CCG) à l’instar des crédits Damane Oxygène et Relance, «qui ne sont malheureusement pas adaptés à notre activité», souligne la fédération.

«Ce taux doit être appliqué par tous les organismes de prêt et doit couvrir toute la période affectée par l’état d’urgence sanitaire du fait de la pandémie de Covid- 19 et ce jusqu’au rétablissement de l’état normal du secteur», précise la FNTT.

Maintien de l’indemnité forfaitaire
La corporation a également demandé à M. Benchaâboun de maintenir l’indemnité forfaitaire mensuelle de 2.000 dirhams jusqu’à la fin de la pandémie et de revoir les conditions de son octroi de façon à intégrer les employés exerçant de manière saisonnière ou ayant perdu leurs emplois avant février 2020. Concernant le volet des impôts, les professionnels souhaitent l’activation de la suspension de tout prélèvement ou paiement d’impôt ou charges fiscales durant la période affectée par l’état d’urgence sanitaire et ce jusqu’au rétablissement du secteur.

La FNTT rappelle, par ailleurs, que ces propositions ont déjà fait l’objet de plusieurs actions, débats et requêtes «mais, à ce jour, ils n’ont pas été pris en considération. Nous avons essayé d’ouvrir le dialogue avec plusieurs organismes et ministères, hélas cela n’a jamais abouti à des résultats concrets», regrette la fédération dans sa correspondance.

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