Tour d'horizon de la Coupe du monde de football féminin 2019

Huitième édition du championnat, qui gagne en visibilité

Vendredi 07 juin 2019 a débuté la huitième Coupe du monde féminine de football, qui se déroulera durant un mois en France. Les trois meilleures équipes de ce championnat seront automatiquement qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo, qui auront lieu en 2020. Le premier match a opposé la France et la Corée du Sud ; cette dernière a été dominée 4-0 par les Bleues.

Du côté de l’Afrique, l’équipe du Maroc ne sera pas présente cette année : elle avait en effet été éliminée dès le premier tour en avril 2018 lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine de football. Les équipes du Nigéria et de l’Afrique du Sud, qui s’étaient disputé la finale de la compétition, avaient été automatiquement qualifiées pour la Coupe du monde 2019. Elles ont été rejointes par le Cameroun, vainqueur du match pour la troisième place de la CAF 2018.

La dernière Coupe du monde féminine de football, en 2015, avait déjà réuni le Nigéria et le Cameroun –dont l’équipe avait franchi le premier tour-, mais il s’agit d’une première pour l’Afrique du Sud. Pour l’heure, chaque équipe africaine participante a déjà joué son premier match, sans le remporter (Espagne/Afrique du Sud le samedi 08 juin : 3-1 ; Norvège/Nigéria le samedi 08 juin : 3-0 ; Canada/Cameroun le lundi 10 juin : 1-0).

Pour cette édition 2019, le nombre de billets vendus dépasse de loin les espérances des organisateurs : près de 940 000 tickets achetés à deux jours du match d’ouverture. La FIFA espère même dépasser le milliard de téléspectateurs en direct. Le football féminin, qui en rendait plus d’un sceptique il y a quelques années, commence progressivement à être pris au sérieux. La preuve : les primes envisagées pour les sélections jouant au championnat ont doublé jusqu’à arriver à un montant total de 26,6 millions d’euros, dont 3,5 millions seraient dédiées aux joueuses qui remporteraient la Coupe du monde. Evolution encourageante certes, mais qui reste tout de même bien loin de la somme perçue par l’équipe de France en 2018 pour sa victoire en Coupe du monde de football masculin (32 millions d’euros).

Lucie HOARAU

 

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