Sultana Khaya et Aminatou Haidar, séparatistes au service du parlement européen

DEUX MÉGÈRES À TOUT FAIRE


Le Parlement européen offre toujours une tribune à Sultana Khaya et Aminatou Haidar. Qu’il s’agisse des droits de l’homme dans les provinces du Sud, de l’affaire Pegasus, de on ne sais quel autre motif, elles viennent pour témoigner et accabler le Maroc, leur pays natal.

Les responsables politiques européens n’ont jamais oublié les raisons qui les ont poussés à créer, en 1952, la communauté du charbon et de l’acier, ancêtre de l’actuelle Union européenne. C’était pour mettre fin aux guerres qui ensanglantaient régulièrement le vieux continent et qui ont culminé avec la seconde Guerre mondiale. Lorsque la paix a enfin régné en Europe, les ex-puissances coloniales avaient du mal à abandonner les richesses souterraines de leurs anciennes colonies au Maghreb après l’indépendance des pays de la région.

Leur stratégie consistait à diviser pour régner. Pour cela, ils ont déniché un terrain extérieur où ils pouvaient faire agiter continuellement l’épouvantail de la guerre. Le nouveau tracé des frontières séparant le Maroc et l’Algérie a permis de dénicher le terrain de prédilection. C’était le Sahara marocain. Afin d’entretenir la discorde, il fallait monter de toutes pièces et entretenir un semblant de différend régional en cautionnant la création par la junte militaire algérienne d’une milice de séparatistes. Après près d’un demi-siècle, le Parlement européen a souvent été invité à participer à cette mascarade. Depuis quelques années et à ce jour, chaque fois que le mot d’ordre est de cibler le Maroc et nuire à sa réputation, il offre une tribune à Sultana Khaya et Aminatou Haidar, deux mégères à tout faire. Qu’il s’agisse des droits de l’homme dans les provinces du Sud, de l’affaire Pegasus, de je ne sais quel autre motif, elles viennent pour témoigner et accabler le Maroc, leur pays natal.

Oui, leur pays natal. Elles y sont nées et y ont grandi. Elles circulent librement grâce à leurs passeports marocains. Elles se rendent à Tindouf via Las Palmas, avec leurs identités marocaines, pour comploter contre le Maroc. Rien n’est étonnant de nos jours. Mais là où le bât blesse, c’est que le Parlement européen n’auditionne pas les antagonistes. Jamais, au grand jamais, cette institution européenne n’a invité au débat des représentants de la société civile ou des députés de nos provinces du sud.

Et puis, que représentent Sultana Khaya et Aminatou Haidar ? La République arabe sahraouie démocratique (Rasd) ? C’est une illusion africaine. Ce ‘’machin’’ n’est pas considéré comme un Etat par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Que reste-t-il ? Le Polisario ? Ce n’est pas un mouvement de libération. D’ailleurs, il n’a jamais été reconnu comme tel contrairement au FRELIMO du Mozambique, le MPLA de l’Angola ou encore le PAIGC (Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert). C’est une organisation mafieuse qualifiée de terroriste, qui subsiste grâce à l’argent de la contrebande et du trafic des êtres humains. Elle séquestre depuis des lustres des Sahraouis, au vu et au su de tout le monde, sans être inquiétée. Des prisonniers dont le seul tort est d’avoir dénoncé leurs dirigeants qui détournent les aides des organisations internationales qui leur sont destinées et qui ne veulent pas perdre les privilèges que leur confèrent leurs postes pompeux.

Leur chef, Brahim Ghali, a tout d’un leader de malfrats : viols, malversations, usurpation d’identité… Il fait l’objet d’une contestation en interne, dans les camps de Tindouf situés sur un territoire algérien. La légitimité de Ghali n’est pas le dénominateur des revendications de ses opposants. Ces derniers veulent leur part du gâteau. Point de cause commune si ce n’est les pétrodollars algériens. D’ailleurs, si on veut parler de ‘’légitimité’’, pourquoi un des contestataires, Bachir Mustapha Sayed, a été mis à l’écart et assigné à résidence ? Il n’est autre que le frère du fondateur du polisario, El Ouali Mustapha Sayed.

Voilà un bref aperçu de l’organisation et de ses représentants que le Parlement européen accueille dans ses locaux pour s’en prendre au Maroc. En dehors de la partialité dont ils font preuve, les eurodéputés ont du mal à recruter d’autres témoins parmi la population de Tindouf. Pour la simple raison que Sultana Khaya et Aminatou Haidar sont les seules ‘’dignes de confiance’’ de l’Algérie, de la direction du polisario et de leurs relais au sein des institutions européennes.

Articles similaires