Tout bien réfléchi, ne faut-il pas se montrer reconnaissant envers le régime algérien ?! Ses élucubrations, ses manigances, ses coups bas et ses divagations, voire même sa haine stimulent le Maroc et le poussent à se surpasser.
A mesure que la junte militaire algérienne s’acharne contre son voisin de l’Ouest, celui-ci réalise de nouveaux progrès. Sur tous les terrains s’entend, diplomatique, économique, social… et même footballistique. N’en déplaise à l’Algérie et à son acolyte l’Afrique du Sud, le monde entier reconnait le rayonnement du Royaume, devenu un modèle à suivre, une source d’inspiration pour tous les pays du Sud.
Aux yeux de la communauté internationale, c’est un Etat qui a reconnu ses torts (années de plomb), pansé ses plaies (création de l’instance Équité et Réconciliation), modernisé son économie et sa société (Code de la famille, stratégies sectoriels…) et adopté un nouveau modèle de développement et de co-développement (coopération sud-sud…).
Les institutions financières internationales et les organismes onusiens des droits de l’homme lui témoignent de la confiance pour les réformes engagées. Cet acquis est la résultante de la vision éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI. Depuis son accession au trône de ses ancêtres, il a fait du Royaume un pays moderne qui prospère lentement mais sûrement, consolide et diversifie ses partenariats avec les grandes puissances mondiales, sur les plans militaire, technologique et économique.
Cet élan de croissance tous azimuts a été conforté par l’annonce de l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal La co-organisation de la plus grande manifestation sportive traduit un rapprochement sans précédent entre le Maroc et l’Espagne, et partant, entre le Maroc et le continent européen.
Le projet pharaonique de la liaison fixe Maroc-Espagne, mis enfin sur les bons rails, confirme le nouveau regard porté sur le Royaume par l’Union européenne, ce groupement économique et monétaire de premier ordre sur l’échiquier géopolitique international. Au moment où les avancées du Royaume se multiplient mais ne se ressemblent pas, le régime algérien épie, guette et dilapide les ressources du pays pour tenter d’atteindre à l’intégrité territoriale du Maroc et emboîter le pas à son développement.
En vain ! Ce régime aux abois, contesté de l’intérieur, fait perdre aux Algériens leur chance de rattraper le retard de développement qui se creuse au fil des jours et des mois. Il dépense sans compter pour maintenir une entité fantoche dite République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui s’appuie sur le mouvement des mercenaires du Polisario.
Mustapha Ali Sidi El Bachir, un des dirigeants de ce grand « mensonge » de l’Histoire et « ministre des territoires occupés et de la diaspora sahraouie » de la « Rasd » a, une fois encore, dénoncé cette grosse mascarade entretenue par la propagande algérienne. Déjà en décembre 2021 à Paris, Il avait dit cette vérité qui a déconcerté les généraux d’Alger : «Je ne suis pas un ministre des territoires occupés, je ne suis qu’un réfugié inscrit à la circonscription de Mahbes. Brahim Ghali n’est pas un président.
Il est aussi un réfugié inscrit à la circonscription de Lagouira (…) Notre premier ministre, Bouchrya Beyoun n’est pas un chef de gouvernement». Une déclaraation qui lui a valu le retrait de son passeport diplomatique algérien. Incorrigible Sidi El Bachir ! Le voilà qui revient à la charge le 10 mai 2024, cette fois-ci à Tindouf, lors de la commémoration du 51e anniversaire de la création du Polisario, placé sous le thème pompeux «L’Etat sahraoui indépendant est la solution».
Il a tambouriné à celui qui veut l’entendre que «la république n’existe pas», accusant le Polisario «d’avoir amené les Sahraouis à Lahmada» sur le territoire algérien en 1976. Malgré ses déclarations osées et redondantes, la junte d’Alger n’a jamais pu « se passer » de Mustapha Ali Sidi El Bachir. Car ce dernier est originaire de la tribu des Rguibates (de l’Est), plus précisément des Bouihates, la plus représentative et la plus imposante des camps de Tindouf.
Cela conduit à la déduction suivante : certains dirigeants du polisario se rendent compte que Alger les mène en bateau. L’Etat sahraoui est une chimère. Alger n’arrive plus à freiner le chaos installé dans les camps de Tindouf. Son image se dégrade, elle qui finance et arme des mercenaires, devenus des relais de la nébuleuse terroriste dans le sud de l’Algérie, aux frontières sahélo-sahéliennes. Le voisin de l’Est s’isole encore plus sur le plan diplomatique. Ses anciens alliés africains et latino-américains l’abandonnent. Pendant ce temps, le Maroc progresse.