Sexe contre bonnes notes : Cinq enseignants devant le parquet de Settat

Nouvelle péripétie dans le scandale du «sexe contre bonnes notes» qui secoue l’Université de Settat depuis septembre dernier. Cinq enseignants de droit et d’économie, accusés par leurs étudiantes de harcèlement et de chantage sexuels, seront présentés, jeudi 25 novembre, devant le Parquet compétent.

L’affaire a éclaté lorsque des étudiantes ont révélé des captures d’écran de conversations Whatsapp à caractère sexuel échangés avec l’un des enseignants en question. Celui-ci leur «aurait demandé des relations sexuelles contre des bonnes notes».

Face à la pression des réseaux sociaux, notamment des étudiants qui dénoncent ces pratiques qu’ils qualifient de «récurrentes» dans le milieu estudiantin, les autorités ont réagi à deux niveaux. Ainsi, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a interrogé quatre enseignants dans le cadre de son enquête menée depuis quelques semaines, et qui s’est soldée par la présentation des enseignants devant le Parquet.

De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur a dépêché, mi-septembre 2021, une commission d’inspection à la faculté de droit de l’Université Hassan 1er de Settat, afin d’auditionner trois des enseignants concernés. Des sanctions disciplinaires auraient été adoptées contre ces enseignants.

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