
Samsung veut mettre un terme au débat sur le fiasco de son Galaxy Note 7. Le premier constructeur mondial de smartphones a expliqué, le 23 janvier 2017 que le lancement du prochain smartphone de sa gamme phare Galaxy S pourrait être reporté, le géant sud-coréen de l’électronique s’engageant à améliorer la sécurité de ses produits à la suite de son enquête concernant les combustions du Galaxy Note 7.
A l’occasion de la publication de cette enquête, qui a duré plusieurs mois, le groupe a confirmé qu’un défaut de batterie était à l’origine des combustions, mettant hors de cause aussi bien le logiciel que les matériaux de fabrication de ce téléphone haut de gamme, lancé en août 2016 avant que sa production ne soit arrêtée deux mois après.
Redorer son blason
Entre temps, Samsung avait été contraint en septembre 2016 d’ordonner le rappel planétaire de 2,5 millions de Note 7, plusieurs spécimens ayant pris feu ou explosé. Un coup dur pour le géant coréen. Ce dernier avait alors comptabilisé une charge d’exploitation qui a amputé son bénéfice de 6.100 milliards de wons (4,88 milliards d’euros) sur trois trimestres.
En annonçant les conclusions de son enquête relative à l’un des plus retentissants échecs industriels du secteur technologique, le géant électronique sud-coréen tente de redorer son blason sur un segment où il est le numéro un mondial.
Koh Dong-jin, directeur général de la division mobile de Samsung, a dit que des procédures avaient été mises en place pour éviter que de tels incendies se reproduisent dans ses appareils à venir, dont le S8. D’ailleurs, le Galaxy S8, Koh ne serait pas dévoilé au Mobile World Congress de Barcelone, où Samsung présente d’habitude ses produits phares