
Sahara marocain: le dossier d’un conflit artificiel”, est le titre d’un ouvrage qui vient de paraître en France, sous la direction de Charles Saint- Prot, directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) de Paris; de Jean-Yves de Cara, professeur de droit international à l’Université Paris Descartes- Sorbonne Paris Cité et à Sciences Po; et de Christophe Boutin, professeur de droit public à l’Université de Caen Normandie, aux éditions du Cerf.
Cet ouvrage rédigé par des spécialistes de plusieurs pays (Allemagne, Espagne, France, Liban, Sénégal; sans compter le Maroc), aborde la question du conflit artificiel autour du Sahara marocain sous ses divers angles, historique, géopolitique, juridique, social ou économique.
Il livre au lecteur une analyse d’envergure sur la persistance du conflit sur le Sahara marocain créé de toutes pièces par l’Algérie et le bloc communiste au milieu des années 1970. Les auteurs démontrent, preuves à l’appui, que le différend autour du Sahara a été instrumentalisé et continue à être un fonds de commerce pour quelques Etats, organisations, associations et militants qui se croient encore au temps de la Guerre froide.
«La désinformation, la propagande, les provocations, les campagnes ciblées d’intoxication et toutes les méthodes bien connues de l’activisme révolutionnaire totalitaire continuent à fonctionner grâce aux subventions d’un régime algérien qui, depuis 1975, tente d’accréditer la fiction d’un mouvement séparatiste fantoche au Sahara marocain, le Polisario, et reste, hélas, obsédé par sa haine du Maroc», souligne une note de présentation du livre. Par ailleurs, cet ouvrage met en exergue les efforts gigantesques accomplis par le Maroc sur les plans financier, administratif, technologique, éducatif et de la santé, pour mettre cette région, tragiquement délaissée lors de l’occupation espagnole, au niveau du reste du pays.
Analyse pointue
L’ouvrage «Sahara marocain: le dossier d’un conflit artificiel», qui livre une analyse pointue sur le contexte sécuritaire dans la région, avec la montée de la menace terroriste, des séparatismes et des divisions, affirme, sans ambages, que la réussite de la réunification du Maroc dans le cadre d’un grand projet national de développement global est l’un des rares motifs d’espoir.
«Il est vrai que le Royaume chérifien est le seul pays émergent du Maghreb et le seul qui présente de sérieuses garanties pour la stabilité de toute la région et la lutte contre la menace terroriste. C’est pourquoi le conflit artificiel entretenu par l’Algérie est particulièrement déplorable, quand un Maghreb arabe uni serait une si évidente source de stabilité et de progrès », notent les auteurs du livre.