Les États-Unis réitèrent leur appui au Maroc dans le dossier du Sahara. Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, a affirmé mardi 18 juillet que son pays “a déjà franchi” l’étape de reconnaître la souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes.
Le responsable américain répondait ainsi à une question posée par un journaliste lors d’un point de presse à Washington, concernant la reconnaissance, lundi, par Israël de la marocanité du Sahara.
“Évidemment, les États-Unis ont franchi cette étape en décembre 2020 et cela n’a pas changé”, a déclaré Matthew Miller. Le journaliste a insisté alors en demandant si cela voulait dire que le “Sahara occidental faisait partie du Maroc” aux yeux de Washington. Une question à laquelle le porte-parole a répondu en rappelant la décision de décembre 2020, tout en soulignant que l’administration américaine “soutient pleinement” l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, pour parvenir à une solution politique durable et digne à ce dossier.
Ces nouvelles déclarations constituent un camouflet pour l’Algérie qui espérait que l’actuel président américain, Joe Biden, allait annuler la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté du Royaume sur le Sahara dans le cadre de l’accord tripartite signé par Rabat, Washington et Tel Aviv.
Lundi, l’État hébreu a annoncé reconnaître officiellement la marocanité du Sahara. L’annonce tant attendu à été faite par le premier ministre Benyamin Netanyahu himself dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI et publiée par le Cabinet royal.