L’ALARMANT ‘’TAUX DE REPRODUCTIVITÉ’’ DU FLOU CHEZ NOTRE MINISTRE DE LA SANTÉ

DES CLARIFICATIONS AU SUJET DU RAPATRIEMENT DES CADRES DE RENAULT MAROC

Beaucoup d’encre a coulé au sujet du rapatriement des cadres de Renault Maroc depuis la France, qui avaient quitté le Royaume après la fermeture des frontières. Une réaction normale et compréhensible du moment que nos concitoyens sont toujours bloqués à l’étranger et que la décision de leur rapatriement tarde à venir depuis 66 jours. Tout bien réfléchi, et tout en continuant à faire écho des doléances et souffrances des Marocains éloignés de leurs familles, les deux dossiers sont à analyser séparément.

Concernant le rapatriement des cadres de Renault, ce qu’il faut savoir, de prime abord, c’est que la demande émane de l’Etat français. La facilitation de la tâche, service qu’a assuré le gouvernement avec brio, rentre dans le cadre des obligations et des engagements de l’Etat marocain qu’il est tenu de respecter et d’honorer, dans le cadre des relations internationales et des accords politiques et diplomatiques bilatéraux ou multilatéraux du Royaume. Ensuite, il est deux postulats à ne pas négliger : le rapatriement de ces cadres répond à une impérativité, celle de redémarrer la machine économique grippée depuis le début de l’état d’urgence sanitaire.

Le redémarrage de l’usine Renault contribue, par le truchement de ses exportations, à rééquilibrer un tant soit peu la balance commerciale et la balance des paiements. Une aubaine inestimable pour nos réserves en devises qui ont tari durant cette crise sanitaire à cause de l’explosion des importations tous azimuts. Puis, cette opération n’a été effectuée qu’après le déclenchement de l’autre opération de retour des Marocains qui étaient bloqués dans les deux présides occupés de Sebta et Melilla, à laquelle a été accordée la priorité.

De retour au dossier des 33.000 Marocains bloqués à l’étranger, aucune visibilité pour l’heure quand bien même des informations recoupées attestent que des préparatifs inhabituels sont en train de se dérouler ces deux derniers jours. En attendant leur retour, comme une note positive à mettre à l’actif du département de Nasser Bourita, qui n’a eu de cesse depuis le début d’accompagner nos ressortissants à l’étranger, déjà près de 20.000 Marocains ont été aidés à regagner leur pays de séjour.

Donner de la visibilité, c’est le fort handicap du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. Intervenant ce jeudi 28 mai 2020 à la Chambre des représentants (commission des secteurs sociaux), il a déclaré, en substance, que «Les gens de Sebta et Mellila sont rentrés. Demain, ce sera au tour des gens d’Algérie», sans détails, sans dates. Evidemment, le «taux de reproductivité » du flou chez le ministre de la Santé a atteint des seuils graves et très inquiétants

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