Le constructeur automobile français Renault a accusé une perte nette historique de 7,3 milliards d'euros au premier semestre 2020, en raison principalement de la crise sanitaire du coronavirus. Le groupe, déjà en difficulté avant la pandémie, avait annoncé fin mai 15.000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 4.600 en France.
La firme au losange subit ainsi la perte nette la plus lourde de son histoire qui s'explique principalement par la contribution du constructeur automobile Nissan, dont Renault possède 43% du capital. Cette participation a pénalisé le groupe à hauteur de 4,8 milliards d'euros, indique Renault dans un communiqué.
Dans le contexte de la crise sanitaire, les ventes du groupe baissent de 34,9 % au premier semestre (1,26 million d’unités vendues) dans un marché mondial en recul de 28,3 %, note le groupe, ajoutant que le chiffre d’affaires suit cette tendance et s’élève à 18,4 milliards d’euros au premier semestre, en chute de 34,3%. «La situation est sans précédent, elle n'est pas sans appel», a indiqué le nouveau directeur général, Luca de Meo, cité dans le communiqué. De Meo qui a pris ses fonctions en début de mois s’est dit confiant en la capacité du groupe à rebondir.
Avec MAP