Le marché immobilier résidentiel marocain traverse une zone de turbulence. Selon les chiffres révélés par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), le deuxième trimestre a vu une diminution considérable de 10,3% des transactions liées aux biens résidentiels.
Sur le même laps de temps, le secteur immobilier en général a enregistré un repli de 12% des transactions, dont 15,7% pour les terrains et un impressionnant 16,9% pour les biens à usage professionnel. L'indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a lui aussi connu une baisse de 0,3%.
Cependant, c'est à Rabat que l'impact a été le plus ressenti. La capitale a observé une diminution de 3,7% des prix des biens résidentiels, tandis qu'à Casablanca, bien que les prix aient stagné, les transactions ont chuté de 14%. À Marrakech, les choses semblent légèrement plus optimistes avec une augmentation des prix de 0,7%, malgré une baisse des transactions.