Les provocations infantiles d’Aminatou Haïdar

UNE SÉPARATISTE SAHRAOUIE À LA SOLDE DE L’ALGÉRIE

Appel à la guerre contre le Maroc, création à Laâyoune d’une structure indépendantiste fantoche, Aminatou Haïdar ne cesse de multiplier ses gesticulations ridicules pour plaire à ses parrains algériens.

La séparatiste sahraouie Aminatou Haïdar, refait de nouveau parler d’elle. Alors qu’elle avait l’intention d’embarquer dans un avion à destination des Iles Canaries en compagnie de son fils, Mohamed, mercredi 18 novembre 2020, elle en a été empêchée par les équipes de la Royal Air Maroc et les autorités locales pour avoir été testée positive au Covid-19. Une décision somme toute normale contre une passagère qui voulait contaminer les autres passagers de ce vol et contribuer ainsi à la propagation du virus.

Mais, malgré son test positif, elle proteste dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux contre son interdiction d’embarquement et qualifie cette décision de politique. Une sortie qui a suscité la colère des Marocains, qui ne comprennent toujours pas l’indulgence des autorités marocaines à son égard en dépit de ses comportements provocateurs. Le dernier en date a été sa déclaration aux médias étrangers selon laquelle la seule solution au conflit du Sahara est la guerre. Une déclaration qui ne passe pas inaperçue et pour laquelle, selon des commentateurs, elle devrait être convoquée par le parquet pour enquête.

Une gestion sage
Pour beaucoup, son appel à la reprise des armes contre le Maroc et les Marocains sonne comme une atteinte à la sécurité de l’Etat, d’autant qu’Aminatou Haïdar vit sur le sol marocain et bénéficie de tous ses droits de citoyenne marocaine. Comment une femme sahraouie qui vit au Maroc depuis toujours, peut-elle faire des allers-retours en l’Algérie, tout en faisant la promotion de ses idées séparatistes, sans être jamais inquiétée une fois rentrée au pays? Pour certains experts de la question du Sahara, la position de l’Etat et sa gestion de l’affaire Aminatou Haïdar, quoique délicate, est sage. «Quel est l’intérêt de l’arrêter? Son arrestation serait problématique et aurait vite fait le tour de la presse nationale et internationale.

C’est nourrir les ennemis du Maroc qui diront que le Maroc ne respecte pas la liberté d’opinion au Sahara, etc.», estime, de son côté le militant sahraoui Khalid Bekkari. Il souligne que «le Maroc s’est toujours défendu dans les couloirs des instances planétaires avec des justifications en droit international tirées de la littérature des droits de l’Homme, de la liberté de mouvement, du droit à la sécurité, du droit à la paix, à la vie et autres droits humains».

Pour lui, le Royaume ne souhaite pas tomber dans le piège de ce que d’autres pourraient interpréter comme une violation de la liberté d’expression. Entre-temps, Aminatou Haïdar continue de tirer profit de ce statu quo dans lequel se trouve l’affaire du Sahara sur le plan international.

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