PROCÈS EN APPEL DU KICKBOXEUR MAROCAIN BADR HARI

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Plaidoyer pour un grand champion


Badr Hari risque-t-il de voir sa  carrière anéantie ? La question  peut paraître choquante pour  les milliers de fans du Golden Boy. Les  fresques extra sportives du kickboxeur  marocain pourraient lui coûter très cher.  En effet, le 29 octobre 2015, le tribunal  d’Amsterdam, aux Pays-Bas, devait  donner sa décision en appel dans le  procès ouvert depuis deux ans contre  de Badr Hari. Ce dernier est poursuivi  pour plusieurs affaires de violence. Le  jugement devrait mettre fin à un long  feuilleton qui a tenu en haleine les fans  de Badr Hari partout dans le monde.

Les Marocains n’hésitent pas à  soutenir leur chouchou. En témoigne une vidéo datée du 20 octobre  2015, dans laquelle l’ancienne ministre de la Culture, Touria Jabrane,  exprime sa solidarité avec le kickboxeur et sa famille.

Il faut faire un petit retour vers le passé, pour mieux cerner la  situation compliquée du champion marocain. Début octobre 2013,  le tribunal d’Amsterdam ouvre pour la première fois le procès de  Badr Hari. Celui-ci est poursuivi pour six agressions, une infraction  à la circulation, vandalisme et même une tentative de meurtre  sur le richissime homme d’affaires néerlandais Koen Everink, le  tout commis entre 2010 et 2012. Depuis,  l’affaire, ou plutôt les affaires Badr Hari  vont défrayer la chronique. En février 2014,  le tribunal condamne Badr Hari à un an et  demi de prison dont six mois avec sursis,  alors que le ministère public néerlandais  réclamait une peine de quatre ans.

Logiquement, les deux parties font appel.  Ce dernier, prévu pour le mois de juin de la  même année, sera reporté à la demande  de l’avocate du champion marocain. Celuici  obtiendra même le droit d’attendre  l’appel en liberté. Le 16 septembre 2015,  le tribunal d’Amsterdam se penchait sur  le procès pour la deuxième fois.

Pendant l’audience, le ministère public néerlandais réclame une  peine de prison de trois ans contre Badr Hari, soit un an de moins  que la peine requise en première instance. En parallèle, Bénédicte  Ficq, l’avocate du kickboxeur marocain annonce ne plus vouloir  défendre son client, l’accusant de lui avoir menti à plusieurs  reprises. Heureusement pour lui, il finit par trouver un accord avec  son avocate, une quinzaine de jours plus tard. Toutefois, rien n’est  encore sûr pour le champion marocain, dont le destin est entre les  mains de la justice néerlandaise.

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