En 2011, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a obtenu 18 sièges aux législatives. En 2016, douze sièges. Et en 2021? Difficile de le prédire. Une chose est sûre: il ne figurera pas parmi les trois premiers partis mais il sera, comme de coutume, l’un des grands favoris, pour participer à constituer une majorité gouvernementale. Même en pleine campagne électorale, le parti joue l’opposition en pointant du doigt une mauvaise utilisation de l’argent et la corruption lors de cette campagne.
Le Secrétaire général du parti, Nabil Benabdallah, a récemment livré un changement de position radical à propos du RNI, affirmant que le PPS est ouvert à toutes les alliances possibles, y compris avec le RNI.
Concernant les objectifs du parti, le Secrétaire général du PPS a déclaré qu’il «cherchait à construire une véritable démocratie, à constituer un gouvernement et des institutions solides, la mise en place d’une économie transparente et claire et à placer l’être humain au coeur de la chaîne de développement pour servir sa santé et son éducation».