Nouvelle position de l’Espagne vis-à-vis du différend sur le Sahara marocain: Alger savait déjà!

Dans une déclaration officielle à la télévision publique, TVE, jeudi 7 avril 2022, Teresa Ribera, ministre de la Transition écologique et troisième vice-présidente du gouvernement, a confirmé les doutes sur les pressions d’Alger visant à augmenter le prix du gaz naturel exporté vers l’Espagne. Avec tact, elle a évité de laisser entendre qu’il s’agit d’un chantage pur et simple livré par les locataires du palais d’El Mouradia. «L’intention de Sonatrach est d’augmenter les prix, mais cela date d’octobre dernier, car elle prend en compte le fait que les prix sont bien inférieurs au prix auquel le gaz était coté sur les marchés internationaux. Dans la mesure où c’est un pays fiable et que nous n’avons jamais eu aucune indication qu’il allait manquer à ses engagements, nous pouvons être calmes et sereins», a-t-elle affirmé.

En toute intelligence, la ministre espagnole insinue clairement que l’Algérie devrait honorer ses engagements vis-à-vis de Madrid en matière d’approvisionnement en gaz.

Dans sa déclaration, qui coïncide avec la visite du Chef de gouvernement Pedro Sanchez au Maroc, elle insinue également que la nouvelle position espagnole en faveur du dossier du Sahara marocain était bien connue de l’Algérie, en tant que partie prenante à part entière dans ce différend, avant son annonce publique, comme l’avait déclaré d’ailleurs le gouvernement espagnol le 19 mars dernier.

Cela confirme une chose: les effets d’annonce d’Alger, comme le rappel de son ambassadeur à Madrid, ne sont un secret pour personne. Le régime algérien savait tout. Ces mises en scène théâtrales ne sont bonnes que pour tromper le peuple algérien et ses rares complices africains.

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