Polisario : Le congrès de toutes les chimères


Le régime algérien se charge de régler la facture du 16e Congrès du polisario. Au moment même où les Algériens font la queue pour un litre d’huile. Ce régime est prêt à dépenser le dernier dinar pour continuer à mettre sous perfusion ce ‘’front’’ moribond qui lui sert de proxy pour tenter de ternir l’image du Maroc.

Qu’on arrête, s’il vous plaît, la mascarade du Congrès du polisario ! Cela dépasse tout entendement et tout bon sens. Une organisation de milices, gérée par une poignée de mercenaires tout aussi véreux les uns que les autres, qui tient son 16e congrès au camp de Dakhla, non loin de Tindouf, sur le sol algérien, du 13 au 17 janvier 2022. Qui décide, quelques heures avant la fin programmée de cette rencontre, de prolonger de deux jours ce conclave. Et qui accueille, en plein désert, 2200 participants et 370 invités vénézuéliens, cubains, nigérians ou sud-africains et espagnols, entre autres, et des dizaines de représentants de médias étrangers. Y a-t-il une seule personne censée qui s’est posée cette question simple : comment cette organisation, qu’on peut qualifier d’on ne sait quoi, qui en principe vit des dons des organisations humanitaires internationales, arrive-t-elle à assurer la logistique et la sécurité de ses invités et à financer leur déplacement et hébergement ? 

La réponse est connue. Le régime algérien se charge de régler la facture. Au moment même où les Algériens font la queue pour un litre d’huile ou de lait. Ce régime est prêt à dépenser le dernier dinar pour continuer à mettre sous perfusion ce ‘’front’’ moribond qui lui sert de proxy pour tenter de ternir l’image du Maroc et faire croire à une cause qui n’existe même pas. Il veut imposer encore le nom de Brahim Ghali dont la réputation a été souillée par des scandales de mœurs et des crimes de génocide et détournements d’aides humanitaires étrangères. Et pour lui baliser le terrain, la junte militaire algérienne a supprimé tous les prétendants en lice. Personne ne croit en le polisario ou encore la fausse cause des soi-disant Sahraouis que véhicule l’Algérie. Sauf bien entendu quelques régimes africains ou sud-américains qui ne s’intéressent qu’aux pétrodollars algériens. Même les puissances mondiales qui ont cautionné par le passé, ne serait-ce que par leur silence passif, cette thèse séparatiste, se rangent aujourd’hui du côté de la vérité historique implacable.

 

Les Etats-Unis, d’abord, et l’Espagne et l’Allemagne en sont l’exemple édifiant. Les généraux algériens souffrent énormément. Ils voient que leur mensonge, qui a tout de même survécu près d’un demi-siècle, s’évapore. Que leur crédibilité ‘’achetée’’ s’effrite en l’air. Que leur comédie hypocrite du polisario se meurt. Un régime impopulaire, répressif, qui fonde son existence sur un ‘’ennemi extérieur’’, son voisin de l’ouest, le Maroc. D’ailleurs, il a organisé encore cette 16e édition du congrès du polisario sous le slogan «intensifier la campagne pour le retrait de l’occupant et l’imposition de la souveraineté totale», en appelant à la guerre contre le Maroc. On dit qu’on ne choisit pas son voisin comme on ne choisit pas ses parents. Oh, la fatalité, quand tu nous prends ! En vérité, c’est ce voisin aux velléités délétères qui bat les tambours de la guerre à tout va et à toute occasion. Même un événement sportif, en l’occurrence le CHAN 2023, lui a servi d’alibi pour cracher son venin sur le Maroc et s’acheter les services du ‘’plus petit’ des petits fils de Nelson Mandela, qui a accusé son frère d’avoir mis sa femme enceinte et son père d’avoir eu des relations extra-conjugales avec une femme mariée… C’est juste pour montrer le ‘’calibre’’ de celui que l’Algérie a ‘’recruté’’ pour lancer le message de la guerre. Et puis de quelle guerre parle-t-on? N’a-t-on pas retenu la leçon de la crise russo-ukrainienne. Après près d’un an, la deuxième puissance militaire au monde, la Russie, n’a pas pu mettre à genoux l’Ukraine. Que dire alors pour l’Algérie qui croit que le matériel militaire désuet que la Russie lui vend suffit pour mener une guerre contre le Maroc.

Les Marocains oublient leur peine quand ils pensent aux souffrances des Algériens qui font face au quotidien à un régime militaire, le seul qui subsiste encore dans le monde d’aujourd’hui. Le Maroc se défend bien. Sa diplomatie, sage et efficace, officielle et parallèle, récolte dernièrement beaucoup de succès. Quoique cet argent aurait pu servir à développer davantage le pays. Certes, rien à voir avec les milliards de dollars que le pouvoir algérien dépense annuellement pour financer ses relais lobbyistes qui auraient pu aussi, bien évidemment, servir à faire de l’Algérie un duplicata du Qatar. Quoi qu’il en soit, cette réalité amère ne changera rien au statu quo. La légalité internationale est du côté du Maroc. Le Maroc est dans son Sahara et il le restera l

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