Ils nous ont quittés en 2017

18 janvier
Cheikh Hamza Ben El Abbas
La plus importante confrérie soufie du Maroc a perdu son guide spirituel. Cheikh Hamza Ben El Abbas, grand maître de la Tariqa qadirya boutchichia, est décédé, ce mercredi 18 janvier, à Oujda, à l’âge de 95 ans.
Sa zaouïa, fondée par cheikh Moulay Abdelkader El Jilani (1077-1166), a des ramifications aussi bien au Maroc qu’à l’international. Cheikh Hamza avait succédé à son père à la tête de la confrérie en 1972. Avant sa mort, il avait désigné son fils aîné, Jamal, pour prendre les commandes de la confrérie.


25 janvier
Mohamed Alaoui Abdellaoui
Ancien directeur général de la caisse marocaine des retraites (CMR), Mohamed Alaoui Abdellaoui est décédé des suites d’une longue maladie, à l’âge de 48 ans. Il était également membre actif du conseil économique et social. A la CMR, qu’il dirigeait depuis 2010, il a réussi à améliorer les performances de la caisse tout en maintenant ses équilibres financiers. Mais il a n’a jamais cessé de multiplier les cris d’alarme sur l’avenir incertain de cette caisse qui risque d’affronter des situations difficiles.

18 février
M'hamed Boucetta
Figure emblématique du parti de l’Istiqlal, M’hamed Boucetta s’est éteint tranquillement dans sa villa du quartier Souissi à Rabat, vendredi 18 février. Il était l’un des derniers doyens du parti de Allal El Fassi à avoir participé à l’histoire du Maroc avant et après l’indépendance. Né en 1925 à Marrakech, il a accompli ses études universitaires à la Sorbonne. Avocat, il est plusieurs fois ministre depuis 1958. À la mort de Allal El Fassi en 1974, M’hamed Boucetta devient secrétaire général du parti de l’Istiqlal. Un poste qu’il occupera jusqu’à sa démission en 1998. Alors que M’hamed Boucetta a choisi de se retirer de la vie politique, Mohammed VI le rappelle pour présider la Commission de la réforme de la Moudawana, une loi qui introduira de grands changements sur le statut de la femme au Maroc.

25 février
Mohamed Hassan El Joundy
Cet acteur hors pair et grande figure de la scène artistique nationale s’est éteint, dans son domicile, à Marrakech, à l’âge de 78 ans. Célèbre pour sa voix forte et son physique impressionnant, il a marqué plusieurs générations de Marocains par ses rôles réussis dans des pièces radiophoniques, au théâtre, à la télévision et au cinéma. Il réussira également à s’imposer sur la scène artistique internationale, notamment par son rôle central dans le mythique film Arrissala (le message) du grand réalisateur syrien, Mustapha Akkad.

19 mai
Khaled Mechbal
Ce grand journaliste, ayant marqué le monde de la presse au Maroc, a rendu l’âme dans son domicile, à Tanger, ce vendredi 19 août, à l’âge de 83 ans. Considéré comme l’un des journalistes pionniers du Maroc, le défunt a fait ses débuts de carrière en Egypte. Il avait ensuite roulé sa bosse dans la radio d’Afrique pendant quelques années. Il a aussi dirigé la radio de Tanger (1984- 1995) dont il était l’une des voix les plus écoutées, avant d’intégrer le service de production de la télévision marocaine. Feu Khalid Mechbal avait dirigé le journal régional, « Achamal », considéré comme une référence journalistique dans la région.

27 juillet
Abdelmjid Dolmy
Alors qu’il se préparait à aller à la Mecque pour le pèlerinage, l’ancien international marocain Abdelmjid Dolmy est brusquement décédé, chez lui, à Casablanca, ce jeudi 27 juillet, des suites d’un malaise cardiaque. Il était âgé de 64 ans. Surnommé le Maestro, Dolmy fait partie de ces grands joueurs qui se sont illustrés au sein de la légendaire équipe du Maroc lors du mondial du football à Mexico en 1986. Il avait obtenu le «prix du fair-play» décerné par l’UNESCO.

13 août
Abdelkrim Ghellab
Ce grand journaliste et immense écrivain marocain est mort, dimanche 13 août au soir à El Jadida, à l’âge de 98 ans. Natif de Fès en 1919, Ghallab était diplômé de l’université Al Qaraouiyine et de l’université du Caire. À la tête du journal Al-Alam pendant plus de cinquante ans jusqu’en 2004, Ghallab était surtout un véritable patriote et militant engagé qui avait lutté pour l’indépendance du Maroc notamment au sein du parti de l’Istiqlal comme secrétaire du comité exécutif. Homme de lettre, il est l’auteur de trois collections de nouvelles et de cinq romans.

25 octobre
Mohamed Saïd Bounaïlate
Le décès de cet immense résistant a plongé tout le mouvement nationaliste marocain dans la tristesse et la douleur. Mohamed Ajar Saïd Bounaïlate s’est éteint, mardi 26 octobre, chez lui, à Casablanca. Ont assisté à ces funérailles émouvantes de nombreuses personnalités politiques dont l’ancien chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane.

6 novembre
Jacques Toledano
Personnalité influente de la communauté juive marocaine, Jacques Toledano s’est éteint lundi 6 novembre 2017 à Paris, des suites d’une crise cardiaque, à l’âge de 81 ans. Né le 8 février 1936 à Meknès, il était Président exécutif et l’un des fondateurs de la Fondation du patrimoine culturel judéo marocain et du Musée du judaïsme de Casablanca.

16 novembre
Abdallah Chaqroun
Le monde du journalisme et du théâtre a perdu l’une de ses figures les plus éminentes et les plus respectées. Il s’agit de Abdallah Chaqroun, qui a rendu l’âme, chez lui, jeudi 16 novembre, à Casablanca, à l’âge de 91 ans. Natif de Salé en 1926, Abdallah Chaqroun avait intégré l’Institut des hautes études marocaines, avant de rejoindre des études d’arts de la scène à Paris. De retour au Maroc, il avait multiplié les horizons professionnels, travaillant pour la radio nationale, puis pour la télévision, où il a exercé les fonctions de producteur, de réalisateur de programmes, de journaliste, de rédacteur, de présentateur de journal, de chef de services et de divisions, et de directeur.

21 novembre
Abdelhak Kadiri
Le général de corps d’armée Abdelhak Kadiri s’est éteint, mardi 21 novembre, à l’hôpital militaire de Rabat, à l’âge 82 ans. Le général Kadiri est connu pour avoir longtemps dirigé le service marocain de renseignement extérieur, la DGED (Direction générale des études et de la documentation), de 1983 à 2001. Depuis son départ de la DGED, il a été nommé inspecteur général des FAR. Poste qu’il a gardé jusqu’à son départ à la retraite en 2004. Natif d’El Jadida en 1936, dans une famille adepte de la Zaouïa Kadiria, le général Kadiri est diplômé de la prestigieuse école spéciale militaire, Saint-Cyr, en France dont il fait partie de la promotion Mohammed V.

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