"L'occident express". Plaidoyer pour un Shinkansen français contre le désert rural qui nous guette, de Jean-François Sabouret

Au nom d’un rêvé Bruxelles-Casablanca

Sur cette portion centrale d’un rêvé Bruxelles-Casablanca, Jean-François Sabouret propose une odyssée qui essaime des idées neuves sur le parcours.

Un «Occident-Express» ! C’est le nom d’un train super rapide traversant la France que l’auteur porte en lui, depuis bien longtemps. L’un de ces rêves de Jean-François Sabouret, qui a envie de voir vivre, ou revivre, les régions qui sont chères à son coeur, à commence par le Berry, mais aussi le Cher , l’Indre et la Creuse … et autres départements que la trajectoire du développement en France esquive depuis très longtemps. Histoire de contribuer à rééquilibrer ces régions oubliées.

Parce que ces régions et ces villes moyennes se meurent que l’auteur, grand spécialiste du Japon, s’inspire du train express Shinkansen, clef de voûte d’un développement harmonieux de l’archipel assurant liaisons rapides et projets de développement locaux. Alors que de nombreuses villes de France relient la capitale à plus de 300 km/h, l’axe central de l’Hexagone, ou ce que l’auteur appelle «le far center», celui qui reliait jadis Paris à Toulouse, est dit-il zappé et peu à peu démantelé: ses rails n’accueilleront plus que des trains de nuit et des trains de marchandises.

Défi amical
Or, grâce à cet «Occident-Express», ce train grande vitesse (TGV), la France du Centre, la France d’en bas, trouverait ainsi, nous dit l’auteur, «des emplois sans avoir besoin de se déplacer, autrement que sur le parcours de cette ligne, qui, comme un curseur, mettrait Paris à moins de trois heures de Toulouse et Châteauroux à environ une heure. Des personnes travaillant à Paris pourraient, dit-il, habiter à Vierzon, Châteauroux ou La Souterraine et, inversement, des entreprises pourraient se greffer sur ce parcours ». L’auteur est décidé à porter plus que jamais «ce flambeau de la construction d’un nouveau TGV, un Capitole Paris- Toulouse».

Il est aussi plus que jamais résolu de relever le défi amical lancé par un ami japonais visitant le Berry, son village natal. Pour l’auteur l’important était de procéder à la japonaise, c’est-àdire non pas discourir mais de faire des propositions concrètes et d’avancer des idées innovantes, ou bien des initiatives dont la concrétisation entraînerait des effets positifs pour l’économie de toutes les régions concernées bien au-delà du «Paris-Toulouse», tout au long de cette ligne du renouveau que serait le TGV «Occident- Express», parcourant l’espace de quatre pays entre la capitale de l’Union européenne, Bruxelles et la capitale économique du Maroc, Casablanca.

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