Omicron sème la panique dans le monde entier. Qualifié de “préoccupant” par l’OMS, le nouveau variant du coronavirus inquiète quant à sa contagiosité et sa capacité à résister aux vaccins, et poussent déjà plusieurs pays à prendre des actions préventives.
Au Maroc, Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, a affirmé, samedi 27 novembre, que le Royaume “a déjà pris les mesures nécessaires pour réduire le risque d’importer des cas du nouveau variant du coronavirus Omicron, annoncé il y a deux jours”.
Des dizaines de pays européens, américains et arabes avait décidé de fermer leurs frontières à l’Afrique australe, région dans laquelle le virus aurait muté. Le ministre de la santé sud-africain a regretté, vendredi soir, une réaction de “panique”, et que “certains dirigeants cherchent des boucs émissaires pour résoudre un problème qui est mondial”.
Omicron inquiète particulières à cause du un nombre "extrêmement élevé" de mutations qu’il présente, estimé à au moins 30 contre seulement deux pour la variant Delta. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a mis en garde contre “l'incertitude considérable concernant la contagiosité, l'efficacité des vaccins, le risque de réinfection et les autres caractéristiques du variant Omicron".
L’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont annoncé samedi, avoir détecté plusieurs cas du nouveau variant parmi des voyageurs en provenance d’Afrique du Sud, où il a été identifié pour la première fois. Une évolution qui a poussé le premier ministre britannique Boris Johnson à renforcer les mesures d’entrée dans son pays afin de freiner le nouveau variant. “Nous devons maintenant aller plus loin et mettre en place un nouveau régime de tests. Nous demanderons à toute personne entrant au Royaume-Uni de passer un test PCR” deux jours après son arrivée “et de s’isoler jusqu’à ce qu’elle ait le résultat”, a affirmé Johnson en conférence de presse.