Nizar Baraka plaide pour une action commune face aux défis liés aux eaux souterraines


 

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a plaidé, jeudi 8 décembre à Paris, lors du Sommet mondial ONU-Eau, en faveur d’une action commune pour relever les défis liés aux eaux souterraines, qui constituent un frein majeur au développement durable.

« Nous sommes convaincus qu’on ne pourra véritablement relever les défis liés aux eaux souterraines qu’ensemble, en agissant ensemble, en partageant et en s’inscrivant dans une logique de responsabilité et d’actions », a dit le ministre, lors de la cérémonie de clôture du Sommet.

La question des eaux souterraines est une problématique majeure, qu’il s’agisse d’une sous-exploitation ou d’une surexploitation de ces ressources, a-t-il relevé, insistant sur la nécessité de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs sur l’importance « d’agir maintenant », afin de préserver et mieux gérer les ressources hydriques souterraines pour les générations actuelles et futures.

« Aujourd’hui, on ne peut parler véritablement d’une gestion intégrée des ressources en eau si on n’intègre pas les eaux souterraines, et par conséquent, il est important de développer une approche participative des institutions -qui ont la capacité de développer cette approche intégrée- qui nous permettra véritablement d’aller de l’avant et d’obtenir des résultats concrets », a souligné M. Baraka.




Le Maroc, a-t-il ajouté, s’est engagé dans cette voie conformément à la feuille de route arrêtée par SM le Roi Mohammed VI lors de l’ouverture du Parlement en octobre dernier, soulignant l’engagement du Royaume dans la coalition pour la coopération en matière d’eau transfrontalière.

« Nous agissons aussi dans le domaine de la coopération avec un certain nombre de pays partenaires pour pouvoir apporter et partager notre expérience dans le domaine de la gestion intégrée des eaux, conformément à l’engagement que nous avons pris lors de la Déclaration de Dakar », a-t-il enchaîné.

Le ministre a en outre insisté sur l’impératif de préserver les eaux souterraines, en réduisant notamment les pressions sur les nappes souterraines, tout en mettant en avant l’intérêt de développer un système d’information sur les eaux souterraines, ainsi que des métriques qui permettent d’évaluer l’impact sur le plan socioéconomique de l’action dans le domaine de la gestion de ces eaux.

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