Quel impact aura le scandale du président suspendu de la Fédération espagnol Luis Rubiales sur la candidature Maroc-Espagne-Portugal pour organiser la Coupe du monde 2030? C’est la question que beaucoup de Marocains se posent, alors que la football espagnol se trouve dans l'œil du cyclone depuis que Rubiales a été accusé d’avoir embrassé une joueuse de la sélection espagnole sans le consentement de celle-ci, après la victoire en finale de la Coupe du monde féminine le 20 août.
Les fans marocains craignent que ce scandale fragilise la cohésion au sein du dossier tripartite, ou qu’il ternisse l’image des candidats aux yeux de la FIFA et du monde.
Mais du côté du Portugal, on se veut plutôt rassurant. Le secrétaire d’État portugais à la Jeunesse et aux sports, João Paulo Correia, a réitéré à la presse portugaise son soutien à la candidature conjointe, tout en minimisant l’importance du dirigeant espagnol dans le dossier.
"Le projet a été lancé par les fédérations et assumé par les gouvernements des pays candidats, indépendamment de qui occupe les postes. Cette candidature unique, conjointe, qui réunit les deux rives de la Méditerranée, entend organiser le premier Mondial de football qui unit, pour le sport et pour ses meilleures valeurs, deux continents : l’Europe et l’Afrique", a souligné le dirigeant portugais. Et de conclure “la candidature (...) n’est donc pas remise en cause par la polémique actuelle impliquant le président (suspendu)”.