Mohamed Benchaâboun présente le cadre général de préparation du PLF 2022

Des perspectives de croissance prometteuses

Compte tenu d’une campagne agricole exceptionnelle et de la poursuite de la maîtrise du taux d’inflation, l’évolution de l’économie nationale demeure positive.

En présentant le cadre général de préparation du projet de loi de Finances pour l’année 2022 devant le Conseil de gouvernement le mardi 17 juillet 2021, le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun s’est montré optimiste quant aux perspectives de croissance de l’économie nationale non seulement pour l’année en cours mais aussi pour 2022.

En effet, selon le ministre, le taux de croissance de l’économie nationale sera positif pour 2021 en se situant dans la fourchette 5,5- 5,8%. Et ce, pour cause d’une campagne agricole exceptionnelle et de la poursuite de la maîtrise du taux d’inflation, qui ne dépassera pas 1%. Quant aux perspectives de croissance pour 2022, elles devraient s’améliorer pour atteindre 3,2% avec une approche progressive du niveau possible à moyen terme au cours des années 2023 et 2024. On s’attend, dit-il, à des taux de 3,8 et 4%, respectivement, compte tenu de l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne avec une récolte de 70 et 74 millions de quintaux.

Situation épidémiologique
Il n’en a pas moins rappelé, toutefois, dans son exposé que les perspectives de croissance au cours du deuxième semestre de cette année restent entourées de risques liés à l’évolution de la situation épidémiologique avec l’émergence du variant «Delta».

Revenant sur la mise en oeuvre de la loi de Finances à fin juin 2021, M. Benchaâboun a affirmé que les recettes ont enregistré une amélioration de 10,8 milliards de dirhams par rapport au premier semestre de 2020. Ce résultat est dû à une augmentation des recettes fiscales de 8,3 milliards de dirhams et des revenus non fiscaux de 1,5 milliard dirhams, a- t-il indiqué. Quant aux dépenses courantes, elles ont augmenté d’environ 6,6 milliards de dirhams, et les émissions pour dépenses d’investissement se sont stabilisées à 31,8 milliards de dirhams.

Néanmoins, l’argentier du Royaume n’en n’a pas moins affirmé que compte tenu des résultats enregistrés et des évolutions attendues au cours des mois restants de l’année, le déficit budgétaire devrait atteindre 77,8 milliards de dirhams, soit 6,7% du produit intérieur brut.

II dépassera même les prévisions de la loi de Finances 2021 d’environ 6,7 milliards de dirhams, soit 0,5% du produit intérieur brut. S’agissant du PLF 2022, M. Benchaâboun a rappelé les quatre priorités de ce texte, à savoir la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et la généralisation de la protection sociale, le renforcement du capital humain ainsi que la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance.

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