Pour trouver des réponses à cette interrogation, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a partagé un questionnaire du 4 au 27 mars 2022 sur sa plateforme de participation citoyenne, Ouchariko. D’après l’instance, 69.397 personnes ont interagi avec le sujet, dont 887 répondants. «Par rapport à la relation au sport des Marocain(e)s, les résultats du questionnaire font ressortir que plus de la moitié des répondants le pratiquent régulièrement, et environ 12% témoignent même participer aux compétitions sportives», révèle l’institution.

64% des répondants ont exprimé leur penchant pour l’athlétisme. Selon eux, les politiques publiques devraient cibler davantage cette discipline, tandis que 60% optent pour le football et 43% pour le basketball. Alors que seuls 21% et 8% disent pratiquer respectivement les sports équestres et le golf et militent aussi pour le développement de ces sports. En revanche, 30% affirment pratiquer rarement le sport.

Le Conseil a également mesuré l’engouement des Marocains pour les spectacles sportifs. 65,5% des répondants citent les problèmes de sécurité dans les stades comme la principale raison qui les empêche d’y assister. Plus de la moitié pensent plutôt que le niveau de jeu sportif au Maroc est parmi les raisons qui empêcheraient les Marocain(e)s d’assister aux spectacles sportifs, alors que 31% évoquent le manque d’intérêt pour le sport.

Interrogés sur les terrains de proximité, la moitié des sondés pointent du doigt l’inaccessibilité de ces lieux, tandis que 9% expriment le contraire. Par ailleurs, 54% des participants pensent que la détection des talents devrait être faite à partir de l’école, contre 20% au niveau des terrains de proximité et seulement 10% au niveau des clubs, souligne le CESE, qui précise que les résultats de ce questionnaire seront pris en compte au niveau de son prochain rapport intitulé «Pour une économie du sport au Maroc» en cours d’adoption.

E.S