Une Marocaine totalement engagée pour l'Afrique


Fatima Dhaibi Allie humanitaire et développement culturel


Fatima Dhaibi est, à n’en point  douter, un bel exemple de leadership  féminin qui oeuvre à  plusieurs niveaux du secteur  humanitaire. Elle est de ces personnes  dont on ne saurait oublier les bienfaits,  tellement ses nombreuses actions parlent  et témoignent à sa place.

Humilité, générosité, passion et détermination  caractérisent cette dame à poigne  toujours prête à offrir ses compétences  et son temps pour les autres. D’origine  marocaine, mais avant tout africaine,  Fatima déborde d’une énergie incroyable  pour répondre aux nombreux désidératas  des personnes qui éprouvent des difficultés,  sans distinction de sexe ni de religion.  Résolument engagée dans le développement  culturel, mais aussi et surtout dans l’humanitaire, les actions de Fatima Dhaibi  encore appelée «Mama Africa» pour ses  nombreuses réalisations en faveur de  l’Afrique ne se comptent pas.

Priorité aux enfants
Avant toute chose, les oeuvres de  Fatima Dhaibi visent à sauver et valoriser  la couche vulnérable que constituent  les enfants en proie aux pathologies  diverses. Ici notamment, celle que d’aucuns  appellent affectueusement «Mama  Africa» ou la «Mère Thérèsa de l’Afrique»  s’emploie à organiser avec des amis et  au moyen de sa Fondation Mama Africa  Maroc, l’évacuation et l’opération d’enfants  atteints de la cardiopathie congénitale.  Il s’agit de malformations du coeur  présentes à la naissance et résultant d’un défaut de développement survenu pendant  la vie embryonnaire. Une pathologie  dont la prise en charge nécessite des  moyens colossaux et une expertise avérée.  Faut-il le rappeler, plusieurs enfants,  dont six béninois, ont déjà bénéficié de ce  geste d’amour et mènent une vie normale  au sein de leurs familles respectives.

Sur le plan social, Fatima a, entre autres,  visité nombre de maisons d’arrêt. Mais  aussi équipé plusieurs écoles pour  encourager la scolarisation des filles,  qui constitue, sur un autre plan, «mon  véritable combat de développement de la  gent féminine», lâche-t-elle, plus déterminante  que jamais.

Au Bénin, Fatima a visité à Abomey-Calavi,  la Fondation Regard d’Amour, de  Claire Hounguè Ayémona, ancienne ministre de la Famille. Il s’agit d’un centre  qui s’investit énormément dans la protection  des enfants et la défense de leurs  droits et dont les objectifs rejoignent parfaitement  le combat de Fatima, qui n’a  pas caché sa volonté de mener avec cette  Fondation, dont la réputation a dépassé  notre pays, des actions en faveur de ces  êtres vulnérables. Mais aussi et surtout,  le Centre national hospitalier et universitaire  (CNHU) Hubert Koutoukou Maga de  Cotonou a reçu, dans un passé récent, la  visite de Fatima, qui, au terme des séances  de travail avec les responsables, a retenu  d’entreprendre des actions en vue de  l’amélioration de la qualité des services  offerts aux usagers de ce lieu que l’on  qualifie d’«hôpital de référence» au Bénin,  mais dont le plateau technique est en souffrance  depuis plusieurs années.

Le monde culturel n’est pas du reste
Pour Fatima Dhaibi, qui reste également  attachée à la construction de la paix et  de la démocratie en Afrique, «l’art et la  culture entretiennent et développent la  mémoire d’un peuple, d’un continent».  Toute chose qui explique l’investissement  de cette femme leader dans ces domaines  qui valorisent l’Afrique.

Marraine du de plusieurs événements  culturels majeurs, la «Mère Thérèsa de  l’Afrique» a déjà fait parler d’elle dans plusieurs  pays africains. Au Bénin notamment,  il est presque impossible d’évoquer les Stars de l’intégration culturelle africaine  (SICA) sans citer celle-là même qui en a  été la marraine durant plusieurs éditions.  Grand événement culturel qui récompense  les meilleurs artistes africains dans  plusieurs catégories à Cotonou, les SICA  ont pris une nouvelle allure grâce à la  dextérité de Fatima Dhaibi, notamment  pour les éditions de 2011, 2012 et 2013,  qui ont connu une organisation exquise  et la participation remarquable d’artistes  internationaux de renom.

“Le bonheur des autres”
«L’Afrique regorge d’énormes potentialités.  Je pense qu’elle a besoin qu’on  lui accorde un peu plus de confiance et  d’amour pour qu’elle rayonne de mille  feux», confie à qui veut l’entendre cette  Marocaine qui, comme le Roi Mohammed  VI, nourrit beaucoup d’ambitions pour une  Afrique encore plus forte et unie. Point  n’est besoin de rappeler la vision du Roi  qui, après avoir oeuvré pour le retour du  Maroc au sein de l’Union africaine, entend  développer et renforcer ses partenariats  avec les pays africains frères.

L’un des objectifs chers à Fatima, c’est  d’offrir au reste du monde des images  beaucoup plus reluisantes que celles auxquelles  les médias, notamment occidentaux,  tentent d’habituer la planète tous les  jours. En effet, cette brave dame très obstinée,  est convaincue que «l’Afrique est  un continent très riche. Nous avons des richesses insoupçonnables sur lesquelles  nous pouvons focaliser nos actions de  développement, pour espérer offrir à nos  peuples une vie meilleure».

Fatima Dhaibi, qui donne la preuve de  son militantisme séduisant, accumule  les titres en tant que femme leader au  sein de plusieurs associations internationales,  sans pour autant se dérober à  sa passion pour l’humanitaire. Ambassadrice  de la Fédération Université sans  frontières auprès des Autorités des Pays  Arabes pour la promotion de la Francophonie;  Présidente de l’Association  internationale de la Femme marocaine à  l’Etranger, (AIFME); Vice-présidente de  l’Organisation mondiale de la Diaspora  africaine (OMDA); Vice-présidente de la  Fédération des Universités sans frontières  (USF), Fatima Dhaibi, qui est également  ambassadrice du Foyer d’actions  sociales pour la protection des enfants et  de promotion de la femme (FASPEF), est  très bien introduite dans des sphères de  prise de décisions et a déjà glané sur son  parcours nombre de distinctions reçues  çà et là, pour ses innombrables actions  dans plusieurs pays. Cependant, sa «plus  grande satisfaction vient du bonheur  des autres», confie-t-elle, avec la même  envie de servir et d’oeuvrer pour une  Afrique plus rayonnante

Notre correspondant en Afrique Cir Raoul Houngbedji

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