Le Maroc, mobilisé en matière de lutte contre les infections sexuellement transmissibles

louardi

Le Maroc est fortement mobilisé en matière de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST), et ce à travers l'élaboration de plusieurs programmes et la prise d'une série de mesures, a affirmé, lundi à Marrakech, le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi.

Il s'agit notamment de la mise en place d'un programme national pour la lutte contre le sida qui a débuté en 1988, l’intégration du contrôle des IST en 1996 et l’adoption d’une approche pour la prise en charge des malades en 1999, a indiqué M. Louardi qui s'exprimait à la cérémonie d’ouverture du 17ème Congrès mondial sur les IST et le Sida.

"Le Maroc a également mis en place le Plan stratégique national de lutte contre le Sida au titre de l’année 2012-2016, axé sur la prévention, le traitement et le soutien des personnes qui cohabitent avec le VIH", a-t-il ajouté dans une allocution lue en son nom par le directeur de l’Épidémiologie et de lutte contre les maladies, Abderrahmane Maâroufi.

Le Royaume du Maroc affirme son adhésion pour contribuer à la réalisation des objectifs programmés au niveau mondial, a fait savoir le ministre, rappelant, dans ce cadre, le plan stratégique national pour la lutte contre le Sida au titre de la période 2017-2021.

Selon les dernières statistiques, les malades atteints de Sida au Maroc avoisinent les 24.000, avec 1.200 cas d’infections enregistrés en 2015, a indiqué M. Louardi, notant une réduction du nombre de cas d’infections de 42 pc depuis 2000.

A cet égard, il a appelé la communauté internationale notamment les partenaires techniques et financiers, à apporter leur soutien afin de permettre la mise en place d’une stratégie renouvelée pour le contrôle des maladies sexuellement transmissibles et l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine du diagnostic et de prise en charge des malades.

Initié par l’association INH-Sciences en collaboration avec l’Union internationale de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le sida, cette rencontre scientifique sera également l'occasion d'examiner les programmes de lutte contre le sida et les possibilités d’atteindre ''zéro infection'' dans la région du MENA.

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