Marie Madeleine


Actuellement en salle, un film réalisé par Garth Davis


Marie madeleine, figure importante de la religion chrétienne, fait fi des conventions sociales jusque-là établies pour suivre son sauveur, Jésus. Une abnégation sans faille.

Jouée par Rooney Mara, Marie madeleine, figure emblématique du christianisme, deuxième femme sacrée après Marie, ressurgit dans ce film sous une lumière nouvelle. Au delà de la disciple dévouée, comme l’est dans un monde plus mythique Platon pour Socrate, son engagement, ici, auprès du Christ est sans faille. Une promiscuité bavarde qui fait parler d’elle à tout bout de champ et qui attise le curieux.

Comme cette inscription sur papyrus qui mentionne rouge sur couleur chameau que Marie Madeleine serait la femme de Jésus. Les faits sans conteste, et qui confortent la raison de tous, est que Marie Madeleine est l’apôtre des apôtres. Comme qui dirait, toutes proportions gardées, que Gabriel serait l’ange des anges, ou l’archange. D’abord, ce film met un focus bien cadré sur l’abnégation sans nulle pareille, sur la soumission indéfectible de Marie à Jésus. Accusée des uns d’avoir mené une vie de débauche balisée par tous les excès, notamment, une vie de prostituée, par les autres, d’une pécheresse sans plus, les deux bords s’accordent à signer sans tergiverser sur sa bonté de coeur et sa fièvre religieuse. Ayant fait fi des embûches dressées par sa famille, faisant feu de tout bois pour entraver son parcours de disciple, elle se voue à la sainte cause. L’amour des dieux et des hommes. Adepte de la formule biblique «là où se trouve ton miel se trouve aussi ton coeur» elle marche sur les pas du Sauveur. La scène ayant forte publicité de par les oeuvres d’arts les mieux réputées dépeignant une Marie Madeleine couverte de ses seuls cheveux, longs à la couvrir comme une chasteté ne manque pas de faire nouvelle peau dans ce film. Marie Madeleine oignant les pieds du Sauveur.

Évangélisatrice des apôtres
Une femme remplie d’humilité, ayant transcendé le monde sensible pour se lier de coeur au suprasensible, à l’éternel. Libérée par ses démons grâce à Jésus, sa reconnaissance lui fut bénéfique. Comme dans un rapport d’égalité homme-femme, mais précurseur, il lui fut confié de baptiser les femmes, qui elles, peuvent être pudiques, voire dérangées dans leur intimité à l’approche d’un homme. Sa fermeté, face à l’ennemi n’avait d’égale que sa foi. Elle suivit d’un pas de soldat son guide à travers nombre de péripéties sans flancher. Ceci jusqu’à sa croix. Elle fut la première à qui fut révélée la résurrection de Jésus. la première messagère a avoir véhiculé cette nouvelle venue de Jésus à ses apôtres.

Appelée aussi l’évangélisatrice des apôtres, elle a entendu et perpétué l’appel de Jésus au royaume de dieu, à cette épuration des souillures causées par un monde bas et corrompu. Elle redevient enfant comme le prônait son maître. Comme un sagesse récupérée. Nietzsche qui n’a de Jésus que cette grandeur posthume ne disait-il pas que la sagesse était de retrouver le sérieux que l’on avait au jeu quand on était enfant?.

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