Mahmoud Abbas aux côtés de Brahim Ghali, encore une brouille fomentée par la junte militaire algérienne !

L’Algérie a célébré, mardi 5 juillet 2022, le 60ème anniversaire de son indépendance après 132 ans de colonisation française. Ce qui a le plus marqué cette parade, ce n’est pas l’armement algérien vétuste dont s’est vantée la junte militaire, mais c’est plutôt la présence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, contesté chez lui, dans la tribune où le président Tebboune a assisté à la parade entouré de son gouvernement.

M. Abbas a été installé à côté du chef des séparatistes du Polisario, Brahim Ghali. Ni lui ni l’équipe chargée du protocole n’ont réagi, de quelque manière que ce soit, à cette manigance préméditée. La junte militaire a cherché derrière cette tactique à faire le parallèle entre la juste cause palestinienne et la thèse fallacieuse des séparatistes appuyés par l’establishment algérien. Sans succès.

Mais le problème est que Mahmoud Abbas s’est prêté au jeu et ne refuse rien à l’establishment algérien et à son symbole, le président algérien Tebboune, qui lui ont promis une aide financière de 100 millions de dollars. Sauf que c’est un nouvel effet d’annonce du régime algérien, qui n’arrive même pas à faire face aux crises sociale et politique et à satisfaire les besoins les plus élémentaires en denrées alimentaires d’un peuple opprimé et gouverné par la répression.

Articles similaires