Amendement de la loi électorale : le PJD et le PAM risquent d'en faire les frais

La nouvelle loi électorale commence à faire grincer des dents au sein des deux principaux partis du paysage politique, à savoir le PJD et le PAM. En effet, plusieurs partis, de la majorité comme de l’opposition, veulent amender la méthode actuelle du quotient électorale.

La répartition des sièges se complétait avec le recours au «plus fort reste». La proposition en débat actuellement veut que cela se fasse sur la base du nombre d’«électeurs inscrits par circonscription». Si cette règle avait été appliquée pour le parlement actuel, le PJD aurait eu une perte de quinze à vingt sièges et autant pour le PAM. D’ailleurs, le comité exécutif du PJD a rejeté catégoriquement cet amendement. Mais au PAM, le bureau politique est tiraillé entre deux courants, l’un est pour.

Alors que le puissant courant de Mohammed Hammouti et Samir Goudar, qui détient l’appareil électoral et d’organisation du parti, est contre. Il appelle à rejeter cette nouvelle disposition. La réunion du bureau politique du week-end dernier n’a pas permis de rapprocher les deux points de vue. Abdellatif Ouahbi, le secrétaire général, a entamé des contacts avec les autres chefs de parti pour trouver un accord sur ce point.

N.J

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