Tant attendu par les consommateurs, l’iPad Pro est finalement disponible en ligne à partir du 11 novembre. Avec sa tablette géante de 12,9 pouces, contre 9,7 pour le modèle classique, Apple veut relancer sa division tablettes, en régression depuis 2013.
En deux ans, les ventes trimestrielles d’iPad ont été divisées par deux, passant de 20 millions à 10 millions. Pour le successeur de Steve Jobs, l’iPad Pro a plusieurs atouts qui peuvent faire de lui un prétendant au rôle de «PC portable».
Tout d’abord, la taille de son écran, plus grande que celle de certains ultraportables, celle du MacBook notamment. Ensuite, sa puissance embarquée. La nouvelle puce Apple A9x est censée lui assurer des performances dignes d’une machine de bureau classique, selon Apple.
Enfin, ses accessoires. Le Smart Keyboard transforme de facto la tablette en convertible – la firme de Cupertino suit alors, en partie, la voie ouverte par les tablettes Surface de Microsoft – et le stylet est donné pour nourrir des usages variés, comme la prise de notes, le dessin, la gestion fine d’interface, etc. Plus que jamais chaînon manquant entre PC portable et tablette, l’iPad Pro aurait donc le potentiel de relancer les ventes des iPad?