
Manifestation. Les leaders des partis politiques marocains, majorité et opposition confondues, ont défilé côte-à-côte pour exprimer à la Tunisie frère la solidarité entière et forte de tout le Maroc.
La grande marche contre le terrorisme, organisée à Tunis, dimanche 29 mars 2015, n’a pas seulement réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, venus témoigner leur solidarité avec le peuple tunisien suite à l’attentat terroriste contre le musée Bardo, le mercredi 18 mars 2015, faisant au moins 23 morts.
Mais il y avait aussi une forte délégation marocaine conduite par le Conseiller royal, Abdellatif Mennouni. Cette délégation comprenait de nombreux chefs de partis politiques de l’opposition (Hamid Chabat de l’Istiqlal, Mohamed Abied de l’UC, Mustapha Bakkoury du PAM et Driss Lachgar de l’USFP). Mais également de la majorité, dont le Secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah, et le Secrétaire général du MP, Mohand Laenser. Les leaders des partis politiques ont marché côte à côte pour exprimer à la Tunisie frère la solidarité entière et forte de tout le Maroc. Cette image rare d’unité politique reflète la détermination de notre pays à combattre le fléau terrorister.
L’ennemi commun
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, était aux premières lignes de cette marche de solidarité aux côtés de ses homologues français, François Hollande; Palestinien, Mahmoud Abbas; Gabonais, Ali Bongo Ondimba; et Polonais, Bronislaw Komorowski. Il a été procédé, à cette occasion, à l’inauguration d’une stèle près du Musée du Bardo, où sont inscrits les noms des victimes.
Des dizaines de milliers de manifestants ont pris part à la marche de solidarité contre le terrorisme pour dire que le terrorisme n’est pas l’ennemi de la seule Tunisie, mais l’ennemi commun du monde entier. “Tunisie libre, terrorisme dehors”, “Notre pays est plus fort que vous”, scandaient les manifestants, qui brandissaient des centaines de drapeaux tunisiens sur l’avenue menant au Musée du Bardo.
La manifestation de Tunis rappelle de celle de Paris qui a eu lieu quelques jours après les attentats qui ont frappé la capitale française, en janvier 2015.