
Profil. La star de la chanson arabe Majda Roumi se produira, le 31 mai 2015, au Théâtre national Mohammed V, à Rabat, dans le cadre du 14ème Festival Mawazine rythmes du monde. Que du bonheur pour les férus de la diva libanaise.
En voilà une nouvelle qui fera le bonheur des fans de la diva libanaise Majda Roumi et des amateurs de la pure musique arabe. La grande artiste se produira, le 31 mai 2015, au Théâtre national Mohammed V, à Rabat, dans le cadre du 14ème Festival Mawazine rythmes du monde.
Habituée du Maroc et de son public, qui voue un vrai culte à cette artiste singulière, Majda Roumi reviendra pour faire vibrer le théâtre Mohammed V de sa voix sublime et de son interprétation singulière.
Native de Kfar Chima (Liban), le 13 décembre 1956, Majda a vécu dans un environnement artistique qui a favorisé l’éclosion de ton talent. Son père, Halim El Roumi, musicien libanais et compositeur de renom, a transmis à sa fille les gènes de l’art. Dotée d’une oreille musicale fine qui sait distiller les meilleures mélodies et d’une voix envoûtante qui charme ses auditeurs, la petite Majda ne tarde pas à séduire son entourage par son interprétation prodigieuse.
Contre vents et marées
Paradoxalement, c’est son père, qui évolue dans un environnement artistique qu’il ne connaît que trop bien, qui s’oppose à ce qu’elle emprunte le même chemin que lui. Trop tard, la jeune femme s’était prise d’une belle passion pour le chant. Elle n’a pas hésité à braver l’interdit de son père.
Pour entrer dans le monde de la musique par la grande porte, elle participe à l’émission de talent “Studio El Fan” et arrive en première position. Devant l’obstination de sa fille, Halim Roumi abdique et lui donne sa bénédiction pour qu’elle continue à chanter, à condition qu’elle ne néglige pas ses études. Sa recommandation ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Majda, déjà prête à tout pour faire ce qu’elle aime le plus dans la vie, décroche, en 1975, sa licence en Littérature arabe de l’Université libanaise. Deux ans après, elle épouse Antoine Dfouni, qui devient son manager. Sa carrière artistique est alors lancée. Forte de sa notoriété, Majda Roumi, met sa belle voix au service de la cause patriotique, mais pas que. Elle chante l’amour comme personne. D’ailleurs c’est avec la magnifique chanson “Kalimat” (1991) du grand poète Nizar Qabbani, qu’elle atteint le paroxysme de la célébrité. La diva arabe enchaîne les succès et sa renommée prend de plus en plus d’ampleur. Elle est sollicitée dans plusieurs pays pour animer des soirées ou encore pour participer aux cérémonies d’ouverture de grands événements sportifs.
En 2001, elle est nommée Ambassadrice d’honneur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la lutte contre la famine dans le monde arabe. En janvier 2013, elle est élevée par la France au rang d’officier des Arts et des Lettres. Un sacre amplement mérité.