Maroc : L’écosystème automobile se renforce

Si le grand public retient surtout les sites de Renault à Tanger et de Stellantis à Kénitra, le phénomène le plus important est l’arrivée des ETI (entreprises de taille intermédiaire) spécialisées dans les composants automobiles, suite à l’installation des groupes français au Maroc.

Yazaki et Sumitomo ont fait essaimer plus d’une douzaine d’unités de fabrication de composants automobiles au Maroc, suivies depuis par des concurrents allemands. Ces deux entreprises sont aujourd’hui les plus grands employeurs privés du Royaume. Le fait d’avoir réussi à réorienter la politique des IDE vers les entreprises de taille intermédiaire représente, sans aucun doute, la plus grande rupture de ces dix dernières années.

Il n’y a pas si longtemps encore, seuls les porteurs de projets éligibles au régime conventionnel (au-delà de 100 millions de dirhams) étaient chouchoutés par les pouvoirs publics. Le temps n’est-il pas venu, alors, de donner aux promoteurs des petits et moyens projets autant de facilités nécessaires pour leur rendre la vie plus facile, à travers, notamment, un système d’incitations fiscales plus adapté?

 

 

 

Articles similaires