Inondations de Casablanca: la réponse de Lydec à Abdelaziz El Omari

Suite aux sorties médiatiques du maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, le gesitonnaire délégué Lydec a publié, le 7 janvier 2021, un communiqué où il apporte plusieurs éclaircissements.

Les inondations survenues à Casablanca cette semaine ont mis à nu les infrastructures et la mauvaise gouvernance de la métropole. Si la responsabilité de cet incident est partagée entre le gestionnaire délégué Lydec et le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, ce dernier s’entête à rejeter ses responsabilités, multipliant cette semaine les sorties médiatiques où il rejette la seule responsabilité sur Lydec uniquement. Cette dernière a publié, le 7 janvier 2020, un communiqué où elle explique et clarifie ses engagements et missions prévues dans le cadre du contrat de gestion déléguée.

«Tout au long de l’année, Lydec veille au bon fonctionnement de plus de 6.800 km de réseaux d’assainissement liquide, de plus de 150 stations de pompage et de 130 bassins de rétention des eaux pluviales. Le délégataire mène plusieurs actions préventives pour entretenir les ouvrages et renforcer la capacité de transfert du système de collecte des eaux usées et pluviales», souligne le délégataire.

Ce dernier rappelle qu’il met en oeuvre de façon systématique sur toute l’année un programme de maintenance préventif et curatif du réseau d’assainissement liquide, un programme de curage manuel et hydraulique du réseau, ainsi que des tournées systématiques avant, pendant et après chaque pluie au niveau de tous les points sensibles pour s’assurer de leur bon fonctionnement et effectuer des opérations d’entretien au besoin.

Entretien préventif
On apprend ainsi qu’en 2020, près de 30.000 tonnes de sédiments correspondant à divers déchets contenus dans le réseau et les ouvrages ont été extraites. Le planning et le rapport détaillé de ces différentes actions sont régulièrement envoyés aux autorités concernées du Grand Casablanca, à savoir l’autorité délégante, la Wilaya, les préfectures, les arrondissements et les communes, assure Lydec.

Concernant les investissements réalisés par Lydec, les projets d’assainissement liquide, notamment les collecteurs des eaux pluviales, sont réalisés en fonction des capacités d’investissements disponibles, souligne le délégataire. Depuis son démarrage en 1997, la gestion déléguée a investi près de 26 milliards de dirhams, dont environ 45% dédiés à l’assainissement liquide, qui ont permis de résorber de nombreux points d’inondations, précise Lydec.

«Les engagements d’investissements contractuels de Lydec ont été respectés et se poursuivront dans les années à venir selon les modalités du contrat de gestion déléguée et dans le respect du schéma directeur de l’assainissement liquide», poursuit Lydec.

Quant aux fortes pluies enregistrées les 6 et 7 janvier, «elles ont atteint 70 mm en cumul sur certaines zones, ce qui représente une pluie de période de retour de cinquante ans», déclare Lydec.

Les débordements constatés sont essentiellement dus à la saturation des réseaux sur des points sensibles identifiés ne permettant pas d’absorber des pluies de forte intensité et des zones non encore équipées en réseaux d’assainissement pluvial, précise la même source. Pour ce qui est des réclamations, Lydec se dit être à la disposition de ses clients pour traiter l’ensemble de leurs réclamations.

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