Harcèlement sexuel à l'ENCG Oujda : les premières sanctions sont tombées

Au coeur de “révélations” et de soupçons de “harcèlement” et de “chantage sexuel” sur ses étudiantes, un enseignant de l’École nationale de commerce et de gestion d’Oujda (ENCG-O) a été suspendu, ce vendredi 31 décembre, de l’ensemble de ses fonctions administratives et pédagogiques, sur décision du ministère de l'Enseignement supérieur.

Suite à l'enquête menée par la commission spéciale qu'il a dépêchée mercredi dernier, le département de tutelle a également demandé au directeur du même établissement de présenter sa démission, "faute d'être à la hauteur de ses reponsabilités". La liste des reponsables démis de leurs fonctions comprend également le secrétaire général et la vice-directrice de l'ENCG-O. Cette dernière aurait été épinglée pour avoir "négligé" les plaintes des victimes présumées de harcèlement sexuel au sein de l'établissement en question. Le rapport de la commission spéciale n'omet pas la possibilité d'étendre son enquête à d'autres enseignants soupçonnés de "chantage sexuels" sur les étudiantes de l'ENCG-O.

Pour rappel, l’affaire a éclaté il y a quelques jours, suite à la publication d’une lettre anonyme dans laquelle une étudiante accuse l'enseignant suspendu de lui avoir demandé des “faveurs sexuelles”. D’autres étudiantes ont également partagé des captures d’écran de messages reçus du même enseignant, dans lesquels celui-ci leur proposerait des “rapports sexuels” pour valider la matière qu’il enseigne. 

 

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